Une centaine d'exilés actuellement basés à Calais vont séjourner quelques mois dans une tour du campus de Saint-Martin d'Hères. Des personnes isolées qui ne feront que passer. Les étudiants s'apprêtent à les accueillir chaleureusement.
Ils seront une centaine. Des personnes isolées, pas de familles, en majorité des hommes semble-t-il. Mais difficile aujourd'hui d'en savoir beaucoup plus... sur leurs identités, leurs parcours. Erythréens, Syriens ou Afghans ? Silence radio des pouvoirs publics et des associations. Seule certitude, ces réfugiés arrivent tout droit de ce qu'on appelle "la jungle" de Calais.C'est La relève qui est chargée de les accueillir. Ils ne passeront que quelques mois dans une tour au coeur du campus. Elle n'abritait plus que quelques rares étudiants ou jeunes travailleurs. Elle est promise à la démolition. Plus tout à fait aux normes de confort moderne. Le préfet a donc décidé de transformer l'une d'elles en Centre d'Accueil et d'Orientation pour une centaine de migrants. Et la direction du campus n'a rien trouvé à redire, bien au contraire.
Reportage Anne Hédiard, Anne Ployart et Sophie Villatte
Intervenants : Ikram étudiante en économie gestion, Patrick Lévy Président de la Communauté d'Universités et Etablissements, Emma Lewandowski Présidente de l'UNEF
Les étudiants sont prêts à accueillir chaleureusement ces migrants. A les aider à mieux comprendre notre langue par exemple. Les exilés de Calais pourraient arriver ici le 17 octobre. Ils resteront juste le temps de déposer leurs demandes d'asile. Ils seront ensuite orientés vers des centres d'accueil ou d'hébergement, mais pas forcément situés dans la région.