Un millier de manifestants à Roussillon (Isère) pour défendre une clinique de proximité

L'Agence Régionale de Santé (ARS) refuse le projet médical de Clinicé, le propriétaire de la clinique Saint-Charles de Roussillon qui compte s'implanter dans de nouveaux locaux à Salaise-sur-Sanne. Du coup, les habitants du secteur craignent le pire et ont manifesté ce samedi 28 février. 

"L'ARS veut nous fermer, on ne laissera pas passer!", le slogan va de pair avec la colère des salariés de la Clinique Saint-Charles et avec l'inquiétude des habitants. Ce qui coince en ce moment, ce n'est pas le transfert de la clinique de Roussillon vers Salaise-sur-Sanne, mais son "dépouillement" en matière de soins, selon les manifestants. Après son déménagement, le cahier des charges doit changer avec une réduction des urgences et de l'hospitalisation pour passer à un régime ambulatoire.

On comprend que l'idée soit redoutée par les 160 salariés. Les habitants du secteur, -un bassin de population de 100.000 personnes-, imaginent aussi qu'ils devront, pour certains, faire jusqu'à 30 minutes de route pour être soignés à Vienne ou Annonay. 

Reportage Céline Serrano et Cédric Picaud

Intervenants : Nasser Chala, collectif des usagers de la clinique; Aline Caire, infirmière représentante du personnel Clinique St Charles; Philippe Libier, président Clinique St Charles

L'ARS demande jusqu'à 80% de chirurgie ambulatoire dans la future clinique. Impossible, répond Philippe Libier, président de Clinicé, en raison de la typologie des patients, souvent âgés, qui doivent rapidement basculer vers une hospitalisation complète.

La direction de Saint-Charles a fait savoir qu'en cas de refus du projet de Salaise-sur-Sanne, la clinique pourrait fermer. 

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