Cette fois, c'est parti ! Les nuciculteurs ont enfin commencé à récolter. Un peu plus tard que d'habitude, à cause de la sécheresse. Mais les premières noix tombées de l'arbre ont fière allure. Cette année, on espère 10 000 tonnes de Noix de Grenoble. A peu près le même chiffre qu'en 2015.
C'est semble-t-il le manque de pluie qui a retardé la maturité. Tous les producteurs attendaient impatiemment de s'y mettre.La bonne nouvelle, c'est que les premières noix récoltées sont belles. Elles ont une bien belle coque, et c'est bon signe ! La mauvaise nouvelle, c'est qu'il faudra encore mieux trier que d'habitude, pour bien respecter les calibres de l'appellation d'origine. Les noix, en fonction des parcelles plus ou moins arrosées, sont plus ou moins mûres, et donc plus ou moins grosses. Nous sommes allés y voir de plus près, dans la noyeraie Michallet, à Cognin-les-Gorges en Isère.
Les explications de Xavier Schmitt et Vincent Habran
La Noix de Grenoble est l'un des très rares fuits qui bénéficie d'une protection AOP, appellation d'origine contrôlée. Avec bien sûr le cahier des charges, et les contraintes qui vont avec. Mais l'AOP c'est surtout une garantie de qualité pour le consommateur.
Les nuciculteurs vont passer 3 ou 4 semaines à récolter. Ils sont 900 sur le territoire de la Noix de Grenoble. Répartis sur 261 communes. 184 en Isère, 48 dans la Drôme, 29 en Savoie. Ils espérent pouvoir commercialiser environ 10 000 tonnes cette année, à peu près le même chiffre qu'en 2015.
La France produit environ 35 000 tonnes par an. Premier producteur européen, mais deuxième exportateur mondial. Derrière un mastodonte : les Etats-Unis, avec 430 000 tonnes.
