Depuis la rentrée des vacances de la Toussaint, plusieurs collectifs de parents ont déjà manifesté leur opposition au port du masque obligatoire pour leurs enfants. Vendredi 27 novembre 2020 : une journée école buissonnière va être suivie notamment dans la Drôme et en Ardèche.
École buissonnière, ce vendredi 27 novembre 2020, en Drôme et en Ardèche. Des parents n'emmèneront pas leurs enfants à l'école, afin de protester contre l'obligation du port du masque faite dès lâge de 6 ans. "Nous, collectif de parents de Saillans (26) contre le port du masque obligatoire à l’école, rejoignons le mouvement sans école du vendredi et appelons à y participer". Dans la vallée de la Drôme, les actions se multiplient pour réclamer l'abrogation de la mesure sanitaire. Et selon le collectif, cela relève de "la santé psychologique de nos enfants". Les parents militent "pour de bonnes conditions d’accueil dans les écoles et une éducation de qualité".
La mobilisation se poursuit à Saint-Michel-de-Chabrillanoux (07)
Dans le petit village de Saint-Michel-de-Chabrillanoux, en Ardèche, les parents d'élèves vont également suivre le mouvement. Cela fait plusieurs jours déjà qu'ils engrangent les manifestations et alertes auprès des autorités. Ils étaient ainsi 260 à défiler à Privas le 21 novembre, entre la Préfecture et la Direction des services de l'Éducation nationale. Deux parents du collectif seront reçus le mercredi 2 décembre pour discuter de l'éventuel assouplissement de ce protocole sanitaire en vigueur dans les établissements scolaires.Même le maire de Saint-Michel-de-Chabrillanoux s'est engagé dans le bras-de-fer. Après un débat en conseil municipal le 26 novembre, un courrier a été adressé au préfet de l'Ardèche et à l'inspectrice de l'Éducation nationale. "Nous constatons que très peu d'enfants, âgés de 6 à 10 ans, parviennent à porter et manipuler correctement leur masque durant le temps d'école. (...) Souillé, humide, souvent mal positionné, il apparaît que celui-ci ne peut constituer une correcte mesure sanitaire adaptée", écrit l'élu. La municipalité se fait ainsi le relais des parents d'élèves, et demande officiellement la suspension de la mesure sanitaire, ainsi que "l'allègement de la pression exercée quant à l'assiduité de leurs enfants en cette période inédite".