Il s'agit de la deuxième grève unitaire à la SNCF depuis 2013. Celle du 9 mars, lancée pour les mêmes raisons, avait fortement perturbé le trafic. Elle avait été suivie par 35,5% des personnels selon la direction et, de source syndicale, par plus de 60% des conducteurs et contrôleurs.
"Le 26 avril sera une nouvelle étape de mobilisation. Une manifestation nationale, sans grève, est aussi proposée le 10 mai", a expliqué à l'AFP Thierry Nier, porte-parole de la CGT-cheminots. Mais "un mouvement plus ferme pourrait être envisagé si après ces séquences il n'y a pas de réponse concrète à notre demande d'ouverture de réelles négociations prenant en compte les propositions alternatives des organisations syndicales", prévient-il.
Ces négociations engagées au niveau de la branche et du groupe public sur la base d'un décret socle dévoilé en février par le gouvernement pour harmoniser les règles de travail (fret/voyageurs, SNCF/privé) doivent aboutir avant mi-2016. Elles ont démarré difficilement.
Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, Unsa, SUD, CFDT) appellent à une grève de 24 heures le 26 avril pour peser sur les négociations en cours sur les conditions de travail des cheminots. Grève à compter du 25 avril 19h00 jusqu'au 27 avril 8h00.
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