Pass sanitaire : ils revendiquent la "liberté vaccinale", entre 2000 et 3000 personnes manifestent à Grenoble

Les anti-pass sanitaire descendent à nouveau dans la rue ce samedi 24 juillet. Entre 2000 et 3000 manifestants sont rassemblés à Grenoble pour réclamer la "liberté vaccinale". Des rassemblements ont lieu également à Annecy, Chambéry ou encore Albertville.

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Alors que l'examen du projet de loi prévoyant l'extension du pass sanitaire se poursuit au Sénat ce week-end, les opposants à ce qu'ils appellent "la dictature sanitaire" se rassemblent et défilent à nouveau ce samedi 24 juillet. Au moins une dizaine de manifestations sont organisées en Auvergne-Rhône-Alpes.

A Grenoble, les opposants au pass sanitaire se sont retrouvés place de Verdun, devant la préfecture de l'Isère, dès 14 heures. Le cortège a ensuite remonté la rue Lesdiguières avant de poursuivre en direction du centre-ville. Des slogans revendiquant la "liberté" étaient entendus. Selon la police, au moins 2000 personnes seraient présentes dans cette manifestation. Les anti-pass sanitaires revendiquent, de leur côté, 3000 participants.

A Annecy, les anti-pass sanitaire ont donné de la voix également en début d'après-midi, comme l'ont constaté les journalistes de France 3 Alpes.

Ce samedi matin, une première manifestation s'était déroulée à Albertville, en Savoie. Les manifestants se sont retrouvés devant le Géant Casino situé dans la zone industrielle du Chiriac. Rassemblés dès 11 heures, ils se sont ensuite mis en mouvement en direction du centre-ville d'Albertville. Ils sont notamment passés par les sites olympiques et par l'hôpital. 

Dans le cortège, deux manipulateurs radio qui travaillent au centre hospitalier tout proche. La première revendique la liberté de choix : "c'est l'obligation de la vaccination qui nous dérange le plus. On doit laisser le choix aux gens de faire ce qu'ils veulent, surtout ne pas restreindre nos libertés comme ça", explique-t-elle.

Le second, lui, invoque le manque de recul suffisant sur le vaccin. Il reprend notamment l'une des fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux : "c'est des vaccins qui sont encore en phase expérimentale", avance-t-il, avant de poursuivre : "il y a des lois qui l'interdisent, on a pas le droit d'injecter, en phase expérimentale, contre le gré des patients". En réalité, comme l'explique un article de France Info, si la phase 3 des tests n'est pas encore totalement terminée, elle vise essentiellement à "vérifier certains points précis sur son efficacité" et non sur sa dangerosité. Lire l'article de France Info à ce sujet.

Plusieurs autres manifestations sont prévues ce samedi, à Annecy, Chambéry ou encore à Grenoble à partir de 14 heures. 

Dans un communiqué, la préfecture de Savoie a invité les manifestants à éviter les débordements. Mercredi 21 juillet, plusieurs dizaines de personnes étaient entrées dans la mairie de Chambéry et avaient décroché un portrait d'Emmanuel Macron. Quelques jours auparavant, des manifestants avaient envahi la VRU (Voie rapide urbaine) de la ville.

 

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