Samedi 21 mars, les Alpes sont restées en alerte pollution toute la journée. Une situation qui a poussé les élus à prendre certaines mesures autour de Grenoble. Mais elles semblent encore insuffisantes.
Depuis jeudi, les Alpes sont en alerte. Un pic de pollution soudain, et très important. Une pollution "multisources", selon les spécialistes, et source d'inquiétudes pour les élus. Epandage agricole, chauffage, circulation, les causes sont diverses.
Depuis trois jours, la ville de Grenoble souhaite une cellule de crise comme en cas d'épisode neigeux... mais pour l'heure, seules quelques mesures ont été prises par le Préfet. Parmi elles, des réductions de vitesse sur certains axes routiers, 70 km/h mal indiqués et pas toujours respectés.
Christophe Ferrari, le président de Grenoble Alpes Métropole, demande aussi la gratuité totale des transports en commun et la circulation alternée, en tous cas des mesures multipliées.
Reportage Jordan Guéant, Franck Céroni, Azedine Kebabti :
En attendant, le seul espoir de salut vient du ciel. Le mauvais temps du week-end pourrait dissiper le nuage de pollution. La pluie ayant tendance à "attraper" les particules polluantes.
Mais le répit serait très éphèmère. Dès lundi, le retour du beau temps devrait, à nouveau, faire grimper les taux de concentration de particules fines.