Toutes les organisations syndicales, CGT, CFDT et CFE/CGC, ont de nouveau appelé à la grève chez Vencorex, ce vendredi 23 mai. Les discussions restent toujours aussi difficiles entre personnels et Direction quant au projet de restructuration la plate-forme chimique.
La direction de Vencorex a présenté en avril un projet de restructuration incluant la suppression de 155 postes sur 580. Mais les syndicats se plaignent de ne pas avoir tous les documents nécessaires au bon déroulement du processus d’information/consultation. Bref, le dialogue est toujours aussi difficile. Et les syndicats maintiennent la pression.
Intervenant : Filipe Da Cruz Représentant du personnel CGT Vencorex
Dès la fin de l'année 2013, la Direction avait indiqué aux représentants du personnel la recherche de solutions pour faire face au déficit récurrent de trésorerie. En cause, des difficultés rencontrées sur le marché du disocyanate de toluène (TDI) depuis la crise de 2009. La fermeture annoncée de l'atelier dédié au TDI a ensuite provoqué la colère du personnel en mars dernier. En avril, Vencorex a annoncé la création d'un nouvel atelier de production de chlore. Cela n'empêchera pas des suppressions de postes.
Vencorex, située sur la plate-forme chimique de Pont-de-Claix, produit des isocyanates (TDI, HDI, dérivés). Les isocyanates sont utilisés comme durcisseurs dans les revêtements (peintures, vernis) et comme matières premières dans les élastomères et les mousses synthétiques. Vencorex est une "joint-venture" entre Perstorp, groupe suédois de chimie de spécialité, et PTT Global Chemical, le plus important groupe pétrochimique Thaïlandais.