Les Alpes, la France, et les autres pays de l'Union Européenne vont repasser à l'heure d'hiver dans la nuit du samedi 27 octobre et gagner une heure de sommeil.
Certes, les "coucous" électroniques rectifieront le "tir" en automatique, seuls comme des grands, mais si d'aventure à votre chevêt sommeille encore un de ces vieux réveils à l'ancienne toujours équipé d'un tic-tac et d'aiguilles, méfiez-vous, de l'heure qu'il vous affiche...
Quoiqu'il en dise, ce dimanche 28 octobre à 03h00, il sera 02h00 du matin
Depuis 1998, les dates du passage à l'heure d'été, le dernier dimanche de mars, et à celle d'hiver, le dernier dimanche d'octobre, sont harmonisées au sein de l'Union européenne.
En France, le dispositif existe depuis 1976. Trois ans après le choc pétrolier, l'idée était de réaliser des économies d'énergie en faisant coïncider les horaires d'activité avec l'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel.
Un changement d'heure qui suscite toujours des critiques.
"La littérature scientifique montre que le changement d'heure peut induire des troubles du sommeil, de la vigilance, des accidents de la route, des dépressions, des suicides, et des infarctus du myocarde" estime l'Inserm.
"La transition est plus perturbante en hiver chez les couche-tôt" selon Claude Gronfier, chercheur à l'Inserm : "changer d'heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l'attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s'adapter aux nouveaux horaires".
D'après un sondage OpinionWay pour le site Ooreka.fr, seuls 17% des Français sont favorables au passage à l'heure d'hiver, contre 54% qui s'y disent défavorables.
L'heure d'été reviendra en 2017 dans la nuit du 25 au 26 mars.