Avec le beau temps et la chaleur, les voies respiratoires souffrent, notamment celles des personnes allergiques et asthmatiques. Nez qui coule, yeux gonflés, gorge irritée ... les symptômes sont amplifiés.
Les patients sont nombreux en ce moment. Les allergologues observent une recrudescence des rhinites, des conjonctivites et dans le pire des cas de l'asthme. "Les symptômes classiques sont le nez qui coule, les yeux rouges et larmoyants, des picotements dans la gorge et de la toux" explique Philippe Chalmet allergologue au CH de Montluçon.
Avant la vague de chaleur, la période était déjà difficile pour les personnes allergiques. De début mai à la fin juillet, les pollens sont nombreux.
Actuellement, la concentration de graminées est très importante sur tout le territoire français. La région Auvergne-Rhône-Alpes est en alerte rouge, comme la quasi-totalité de l’Hexagone jusqu’au 23 juin. Une décision du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).
Aux pollens s’ajoutent la pollution et la chaleur. Depuis lundi 19 juin, 16 heures, l’Auvergne-Rhône-Alpes est en vigilance orange à la canicule. Six départements sont concernés : l'Ain, l'Isère, la Loire, l'Allier, le Puy-de-Dôme et le Rhône.
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La pollution à l'ozone revient en force avec la canicule. L'ozone, un polluant secondaire, se fabrique sous l'effet du soleil par réaction entre les oxydes d'azote, le monoxyde de carbone et les composés organiques volatils, principalement émis par les véhicules. "L’ozone est toxique pour nos muqueuses et nos voies respiratoires" explique l’allergologue de Montluçon.
Chaleur, pollution, et pollen… le cocktail est explosif. Les voies respiratoires des personnes allergiques et asmathiques souffrent. Les symptômes sont les mêmes mais ils sont amplifiés. "D’ordinaire 25 grains de pollen/m3 d’air suffisent à provoquées des réactions allergiques, en ce moment, il suffit de 3 grains de pollen" souligne Philippe Chalmet.
Avec la chaleur, même les personnes n’ayant pas de problèmes allergiques peuvent avoir du mal à respirer et sentir des gênes respiratoires. De même, les risques de coup de chaleur sont plus importants, notamment chez les personnes âgées dont le cœur bas plus lentement.