Parents, professeurs et élus se sont donné rendez-vous, ce jeudi 13 novembre, devant le collège Georges Brassens, à Pont-Evêque, pour manifester. Ils craignent que l'établissement et les trois écoles primaires autour perdent leur statut de ZEP à la rentrée 2015.
Dès 8h30, 300 personnes étaient devant le collège de Pont-Evêque. Les manifestants ont ensuite défilé dans la commune pour passer devant chacune des trois écoles primaires concernées. Un rassemblement était ensuite prévu devant la mairie pour que chacun puisse s'exprimer.
Reportage de Yoann Etienne et Vincent Habran
Intervenants : Ouarda Taghzaoui, mère d'une élève; Jean-Yves Fournier, père d'un élève du collège Georges Brassens; Martine Faïta, maire de Pont-Evêque (SE)
- Nombre d’élèves restreint en classe
- Heures d’enseignements supplémentaires
- Heures d’accompagnement
- Personnels enseignants et non enseignants supplémentaires
- Accès à des budgets spéciaux pour réaliser des actions
Un indice "insuffisant" pour Pont-Evêque
La sélection se fait à partir d’un indice social qui prend en compte quatre critères:
- Le taux de familles de milieux défavorisés
- Le nombre des boursiers
- Celui des élèves vivant dans les zones urbaines sensibles
- Et le nombre de ceux qui entrent en 6e avec un an de retard
Selon le rectorat, Pont-Evêque ne rassemble plus les critères suffisants pour rester dans le réseau d’éducation prioritaire. La commune doit en sortir à la rentrée 2015. Mais les enseignants, les élus et les parents d’élèves ne l'entendent pas de cette oreille. Ils sont décidés à se battre pour ne pas perdre le statut et les avantages qui vont avec.