Ce jeudi 15 octobre, vers 13 heures, 200 salariés de STMicro, dont des Italiens, se sont rassemblés devant le site grenoblois de leur entreprise, au Polygone. En cause, toujours les craintes autour de l'emploi dans la division Digital Product Group.
Ce rassemblement organisé par la CGT a été préparé en coordination avec les syndicats italiens. D'ailleurs, une délégation de Milan avait fait le déplacement jusqu'à Grenoble et des salariés de Crolles étaient aussi là. Rappelons que les deux États français et italien sont co-actionnaires de ST. Les salariés souhaitent aujourd'hui être fixés à l'heure où le ciel s'assombrit sur le groupe.
Depuis quelques semaines, on dit que STMicroelectronics envisagerait de vendre sa division DPG déficitaire ou de la fermer pour partie, ce qui se traduirait par la suppression d'un millier de postes en France. Trois scénarios auraient été évoqués dans une note interne: une réduction des effectifs à 1.200 personnes (sur 2.500), une réduction à 400 personnes et une à 300 personnes.
Pour Marc Leroux de CGT, la crise de ST est "liée à la gestion boutiquière-financière de son management, et elle n'est pas limitée au secteur digital, aujourd'hui dans le collimateur (...) d'où la nécessité d'une pression commune pour obtenir une autre stratégie de l'entreprise".
Interview
Intervenant: Franck Mioche, délégué CGT site de Crolles