Pour la première fois, la droite va désigner son candidat à la présidentielle par un vote des électeurs. Depuis 2 mois les militants et les sympathisants se mobilisent sur le terrain pour porter la parole de leur favori. Exemple dans le Puy-de-Dôme et l'Allier.

C'est un élément incontournable dans toute campagne : le tractage. Ce matin-là, des membres du comité de soutien de François Fillon ont investi le marché de Chamalières. A la clé, quelques refus discrets ou pressés, mais aussi l'écoute attentive d'oreilles bienveillantes.  "C'est l'homme de la situation", glisse à une passante Elizabeth Montfort, adjointe au maire de Riom, en même temps qu'elle lui remet un tract. Il fait beau, et l'équipe a le sourire. Elle sent de l'intérêt. Depuis une semaine, le candidat s'envole dans les sondages. Le fruit aussi du travail mené sur le terrain, estime l'élue : "Il y a eu une adéquation entre tout ce travail de présentation de notre part et ce que le candidat Fillon disait dans les médias", dit-elle.


Tracts, réseaux sociaux...


Autre séquence avec les soutiens de Bruno Lemaire : une photo de groupe pour le candidat du renouveau. Des élus qui tiennent la pause. Le cliché doit paraître dans la presse et surtout sur les réseaux sociaux, considérés comme un moyen de contact privilégié avec les électeurs. "Cette communication sur les réseaux sociaux est importante pour faire connaître la dynamique envers Bruno Le Maire. Et dire, oui, Bruno Le Maire n'est pas seul... Surtout dans ce département du Puy-de-Dôme, on est fier de soutenir Bruno Le Maire !", affirme Vivien Gourbeyre.

... Et meetings


A Vichy, c'est un ancien Premier Ministre qui sait manier les mots et l'humour : Jean-Pierre Raffarin est venu porter la bonne parole en faveur d'Alain Juppé au cours d'un meeting, répondant ainsi à l'invitation d'un vieil ami, le maire de la cité thermale, Claude Malhuret. "On est sans doute en tête pour la sympathie. Il faut qu'on soit en tête pour le vote, donc transformer les sympathisants en votants", estime le sénateur de la Vienne.

Alors que la nuit approche, dans la permanence de Brice Hortefeux à Clermont-Ferrand, les partisans de Nicolas Sarkozy se retrouvent autour du maire d'Issoire, Bertrand Barraud. Dernières consignes... Au mur, des photos de l'ancien Président. Et sur la table, un plan urbain. Direction : un quartier pavillonnaire de Clermont-Ferrand où Nicolas Sarkozy a réalisé ses meilleurs scores. Les militants déposent des tracts dans les boîtes à lettres. Cette primaire va-t-elle laisser des traces ? Pourront-ils retravailler ensemble ? "Bien sûr, peut-être pas le lendemain", relativise François Peyrat, "Il y aura toujours un peu de déchet, mais comme partout, ce qui est normal".

Le 1er tour est imminent. Dans la dernière ligne droite, militants et élus espèraient encore convaincre les électeurs de faire le bon choix. Mais le 27 novembre, à l'issue du 2e tour, les Républicains devront se rassembler autour du candidat désigné par les urnes.

Intervenants : Elizabeth Montfort, adjointe (LR) au maire de Riom ; Vivien Gourbeyre, Comité de soutien de Bruno Le Maire ; Jean-Pierre Raffarin, Sénateur (LR) ; François Peyrat, Comité de soutien de Nicolas Sarkozy

 

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