L'administration pénitentiaire refuse de commenter le rapport révélé par l'Observatoire International des Prisons sur le centre de Saint-Quentin-Fallavier. En revanche, les syndicats de gardiens de prisons réagissent. Thierry Gidon de FO, rappelle qu'il ne faut pas oublier le contexte.
Interview. "Il peut y avoir quelques dérapages mais on fait un métier difficile", explique Thierry Gidon qui avoue "des interventions quotidiennes mais sur des détenus violents qu'on a parfois du mal à maîtriser"."Il y a eu 82 à 85 agressions sur le personnel pénitentiaire" à Saint-Quentin-Fallavier, ajoute le délégué FO, "lorsqu'un détenu refuse de se soumettre, il faut bien intervenir". "Croyez-moi, les agents font le nécessaire pour qu'il y ait le moins de casse possible".
Concernant le chef de la détention mis en cause dans le rapport, un certain "Monsieur Z.", Thierry Gidon prend également sa défense: "il a une tâche difficile, il est forcément sur la sellette (...) les termes qui le concernent sont exagérés".