Devant la Cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme) l'avocat général a réclamé le 10 janvier le maintien en détention de la mère de la petite Fiona, Cécile Bourgeon, acquittée partiellement en novembre pour la mort de sa fille de cinq ans. La décision sera rendue mercredi 11 janvier à 11H00.
Devant la Cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme) l'avocat général a réclamé mardi 10 janvier le maintien en détention de la mère de la petite Fiona, Cécile Bourgeon, acquittée partiellement en novembre pour la mort de sa fille de cinq ans.
Cécile Bourgeon a été entendue par visioconférence. Elle se trouvait à la prison de Lyon-Corbas où elle est détenue. La mère de Fiona a indiqué qu'elle se plierait aux règles d'une liberté conditionnelle et qu'elle résiderait chez sa mère à Perpignan.
L'avocat général a cependant demandé son maintien en détention. "Je ne sais pas, si demain Madame Bourgeon est libre, ce qu'elle fera. (...) La mise en liberté peut porter atteinte à une recherche éventuelle", a estimé Raphaël Sanesi de Gentile. Le corps de Fiona, disparue à l'âge de 5 ans en mai 2013, n'a jamais été retrouvé.
Ne pas la libérer est dans l'intérêt de tous et de Cécile Bourgeon
L'avocat général craint également pour la sécurité de la jeune femme, dont l'acquittement partiel avait suscité des manifestations d'indignation populaire devant la cour d'Assises du Puy-de-Dôme.
Expliquant avoir reçu des "messages d'insatisfaction" après le verdict, il craint du "harcèlement, une éventuelle agression". Ne pas la libérer est "dans l'intérêt de tous et celui de Cécile Bourgeon", a-t-il conclu. La décision sera rendue mercredi 11 janvier à 11H00.
Cécile Bourgeon sera rejugée en appel dans une autre juridiction, probablement en 2017. Ayant déjà purgé en détention provisoire 40 des 60 mois de sa condamnation, Cécile Bourgeon est éligible à une remise en liberté, qui pourrait l'amener à comparaître libre à son procès en appel.