Alors que la direction de l'entreprise pharmaceutique Sanofi envisage de regrouper plusieurs usines du groupe, les salariés de Vertolaye redoutent la vente de leur site. Une cession qui pourrait conduire à des pertes d'emploi pour cette entreprise qui compte aujourd'hui huit cents salariés.
Le site SANOFI de Vertolaye est dans la tourmente. Alors que le député PC du Puy-de-Dôme André Chassaigne interpelle la direction du groupe pharmaceutique sur l'avenir du site de production, à Vertolaye, les salariés craignent d'être vendus ou transformé en filiale dans un avenir proche.
"Ici on est huit cents personnels, une centaine de CDD. Si on ne maintient pas l’activité on risque de se retrouver beaucoup moins nombreux " constate Frédéric Cubizolles, Délégué Syndical CGT.
Toutes les options sont sur la table
Un désengagement suivi d'un démantèlement c'est le scénario que redoutent les personnels. Aujourd'hui le site auvergnat fabrique plus de soixante principes actifs. Pour la direction, toutes les options sont sur la table pour améliorer les performances du groupe côté au CAC 40.
"Le projet c’est le regroupement de plusieurs usines pour développer les activités. Sans toucher à l’emploi" déclare Frédéric Briand, le directeur du site Sanofi de Vertolaye
Aucune crainte dans l'immédiat donc, mais la possibilité d'une cession figure clairement parmi les options de la direction. Les salariés ne sont pas les seuls à s'inquiéter. Les élus de cette vallée rurale de la Dore, de Courpière à Ambert, se mobilisent. Les crédits d'impôts versés par l'Etat font partie des arguments des élus pour obtenir des contreparties de Sanofi en faveur du site auvergnat.