Les auteurs présumés du braquage violent d'une bijouterie à Ambert, en 2013, se sont expliqués devant la Cour d’assises du Puy-de-Dôme, mardi 25 septembre. Les trois hommes originaires de la Loire encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
Mardi 25 septembre, devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme se déroulait la deuxième journée du procès du home jacking d'une bijouterie à Ambert en 2013. Sur le banc des accusés, trois hommes originaires de la Loire. Des hommes mis en examen pour vol avec arme, enlèvement et séquestration en bande organisée, ce qui leur fait encourir la réclusion criminelle à perpétuité. Mais si l'un d'eux reconnaît sa participation, les deux autres clament toujours leur innocence.
Sur le banc des accusés, trois hommes originaires de la Loire. Plus de 5 ans après les faits, deux d'entre eux comparaissent libres. Deux frères dont l'un a reconnu avoir joué le rôle du guetteur dans ce braquage, contrairement à l'autre qui clame son innocence depuis son arrestation.
A la barre, le guetteur a une nouvelle fois expliqué qu'il avait été abordé dans son café à Saint-Chamond par deux connaissances qui lui auraient proposé de participer à un simple cambriolage moyennant 5.000 euros. Deux hommes dont il refuse toujours de dévoiler l'identité. Une position difficile à admettre pour les victimes, et particulièrement la femme du bijoutier présente à l'audience, contrairement à son mari dont l'état de santé s'est fortement dégradé depuis l'agression.
Reste maintenant trois jours aux jurés pour se forger une intime conviction sur cette affaire. Trois jours où ils doivent encore entendre plusieurs témoins et surtout les enquêteurs.