Cheminots, salariés EDF-GDF, étudiants et sympathisants, ils étaient 1.200 manifestants à avoir répondu à l'appel de la CGT pour la "convergence des luttes". Ils ont défilé dans les rues de Clermont-Ferrand, jeudi 19 avril.
Selon les autorités, ils étaient 1.200 manifestants dans les rues de Clermont-Ferrand (1.800 selon la CGT), jeudi 19 avril, contre 4.000 pour la grève du 22 mars. Un cortège moins important, en ce jour chaud et ensoleillé.
Les manifestants sont partis de la place du premier mai, se sont dirigé ensuite vers la place de Jaude, puis la gare SNCF. Tous ont répondu à l'appel de la CGT pour cette "convergence des luttes" où étudiants, salariés EDF-GDF, retraités et cheminots, ont agité leurs banderoles.
Des électriciens dénoncent des suppressions d'emploi chez Enedis et la privation des barrages hydrauliques. "Le gouvernement a vendu une partie de nos installations à des groupes privés. C'est pourquoi nous sommes solidaires des cheminots, ils vivent ce que nous avons déjà vécu" déclare un militant CGT EDF-GDF.
Le mot d'ordre des manifestants : défendre le service public et les conditions de travail des salariés. Parmi eux, l'Union syndicale Solidaires d'Auvergne, qui dénonce : "Cette convergence des luttes est indispensable pour lutter contre les attaques du gouvernement, qui s'en prend à nos retraités, nos chômeurs et la qualité du service public."
Malgré l'adoption du projet de loi réformant la SNCF, adoptée en première lecture à l'Assemblée nationale, les cheminots se disent prêts à riposter et certains ont approuvé la reconduite du mouvement, lundi et mardi prochain. "On tient toujours le choc pour cette 8ème journée de mobilisation. On maintient la pression en laissant ouvertes les négociations. S'il faut durcir le ton pour se faire entendre, nous n'hésiterons pas" prévient un cheminot.