Pour la quatrième fois, la mère de la petite Fiona a déposé une demande de remise en liberté. Pour la quatrième fois, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Riom (Puy-de-Dôme) a refusé. Les avocats de Cécile Bourgeon parlent d’une "justice d’exception."
Pour la quatrième fois, la mère de la petite Fiona a déposé une demande de remise en liberté. Pour la quatrième fois, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Riom (Puy-de-Dôme) a refusé. Les avocats de Cécile Bourgeon parlent d’une "justice d’exception."
La mère de la petite Fiona, est en détention provisoire depuis 45 mois, explique son avocat. " C'est une durée qui n’est pas raisonnable. 45 mois de détention provisoire sur un titre correctionnel, c'est du jamais vu en France " souligne Maître Jean Hubert Portejoie.
L'argument n’a pas convaincu l’avocat général qui a requis le maintien en détention. L'avocat de la mère de Fiona va déposer un pourvoi en cassation.: "Il n'y a pas une justice pour la République et une justice pour Cécile Bourgeon." Maître Portejoie a aussi indiqué qu'une nouvelle demande de remise en liberté sera vraisemblablement déposée dans les prochains jours.
PROCES EN APPEL EN OCTOBRE 2017
Les dates du procès en appel ont été confirmées. Cécile Bourgeon, et le beau-père de Fiona Berkane Makhlouf, seront rejugés du 9 au 20 octobre 2017 au Puy-en-Velay (Haute-Loire).
En novembre 2016, en première instance devant la cour d'assises du Puy-de-Dôme, Cécile Bourgeon a été acquittée partiellement du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
La mère de Fiona avait cependant été condamnée à cinq ans de prison pour quatre délits, dont "non-assistance à personne en danger" et "dénonciation de crime imaginaire" pour avoir monté en mai 2013 le scénario de la disparition de sa fille de 5 ans dans un parc de Clermont-Ferrand.
Le corps de la fillette n’a jamais été retrouvé.