Les avocats de la mère de Fiona avaient demandé la suppression de la qualification l'associant à son compagnon dans la responsabilité de mort de la fillette en mai 2013. Ils devraient se pourvoir en cassation.
Les avocats de Cécile Bourgeon avaient déposé mi-juin une requête en nullité de la mise en examen supplétive du chef de « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner en réunion ». Au cœur des débats le rajout par le parquet de la mention « en réunion » le 26 janvier 2015, alourdissant la charge pesant sur la mère de la petite fille.
"Aujourd’hui on se retrouve avec une poursuite de violence volontaire ayant entraîné la mort alors qu’en réalité au terme de l’instruction, il n’y a pas un seul élément mettant en cause Cécile Bourgeon. Il n’y a pas un seul élément tel qu’un témoignage ou une déposition d’un tiers qui pourrait permettre de penser qu’elle a été violente à l’égard de Fiona ou de l’un de ses enfants" a déclaré Maître Renaud Portejoie.
L’avocat de Berkane Maklouf, le compagnon de Cécile Bourgeon au moment des faits avait introduit la même demande. En attendant le résultat du pourvoi en cassation envisagé par Maître Portejoie, Cécile Bourgeon et Bekhane Maklouf seront présentés à la cour d'assises de Riom dans les mois prochains (mais les délais pourraient être rallongés de 2 à 6 mois en cas de recours en cassation) sous les même chefs d'inculpation. Les accusés pourraient alors être déclarés co-auteurs ou complices du crime.