Ce jeudi 19 octobre, une dizaine de lycées du Puy-de-Dôme ont fait l’objet d’alertes à la bombe ou d’alertes intrusion. A 18 heures, des « opérations de levée de doute » sont encore en cours, d’après la préfecture. Les établissements ont été évacués.
Jeudi 19 octobre, une dizaine de lycées du Puy-de-Dôme ont été la cible d’alertes à la bombe ou d’alertes intrusion. La préfecture indique : « Dans le Puy-de-Dôme, aujourd’hui une dizaine de lycées ont été concernés par des alertes intrusion ou des alertes à la bombe. Ce sont des menaces qui ont été adressées aux différents lycées : il n’y a pas eu d’intrusion dans ces établissements. Ces incidents ont lieu tant en zone police qu’en zone gendarmerie ». Le rectorat précise : « L’alerte intrusion est déclenchée suite à des menaces ou à une alerte à la bombe. Il s’agit d’une procédure de mise à l’abri ».
Des lycées évacués
La préfecture poursuit : « Il y a des opérations de levée de doute dans ces lycées. Elles sont toujours en cours à 18 heures. Entre temps, les élèves et les lycéens ont été évacués ». Le lycée Murat d’Issoire et le lycée Sidoine-Apollinaire de Clermont-Ferrand en font partie. A Clermont-Ferrand, le lycée Blaise-Pascal a lui aussi été visé par une alerte en fin d’après-midi. Une professeure de l’établissement raconte : « Vers 17h20, on a reçu un message nous demandant de nous confiner. La levée du confinement s’est faite vers 17h35. D’après mes informations, il s’agissait d’une alerte à la bombe. On a nous a indiqué par haut-parleur que le confinement était levé, que les élèves et les professeurs devaient quitter l’établissement par le portail principal. J’ai été confinée dans ma salle avec deux étudiants. On était enfermés à l’intérieur. Je n’ai pas été vraiment inquiète. J’ai dit à mes étudiants que cela devait être plus un excès de prudence de la part de notre direction, ce que je comprends, qu’une vraie menace. J’ai essayé de rassurer mes étudiants. Durant le confinement j’étais attentive aux bruits extérieurs. La sonnerie de confinement est particulièrement stressante et impressionnante. Mais le confinement a été assez court. En sortant, j’ai croisé des policiers qui évoquaient une alerte à la bombe ». Quelques heures plus tôt, une autre alerte à la bombe a eu lieu dans une école de Lezoux dans le Puy-de-Dôme. Les enfants ont été évacués et ceux d’une école voisine ont été confinés le temps de réaliser la levée de doute.