André Chassaigne, candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, "affronte ce scrutin avec sérénité” à quelques heures du vote

Le député du Puy-de-Dôme André Chassaigne se tiendra devant ses pairs ce jeudi 18 juillet. En tant que candidat du Nouveau front populaire, il devra convaincre qu’il est le mieux placé pour présider l’Assemblée nationale. Il compte sur sa réputation et son expérience pour gagner.

Il est député depuis plus de 20 ans et c’est sans doute cette expérience qui en a fait un candidat de choix pour la présidence de l’Assemblée Nationale : André Chassaigne représentera le Nouveau Front Populaire pour cette élection. Le député communiste a été réélu lors des législatives anticipées dans la 5ème circonscription du Puy-de-Dôme, qu’il a obtenu et conservé depuis 2002.  

Plusieurs candidatures envisagées

Les députés devront se prononcer ce jeudi 18 juillet et, à quelques heures du scrutin, André Chassaigne a une pensée pour les autres candidats envisagés par le NFP. “On a commencé par faire un portrait-robot, pour savoir quel serait parmi nous le meilleur candidat ou la meilleure candidate. On était plusieurs à correspondre. Que ça soit Éric Coquerel, qui était président de la commission des finances et qui connaît les autres députés, que ce soit Cyrielle Chatelain qui est une femme et qui donc avait l'atout de porter des valeurs féministes, mais qui est aussi une personne appréciée non seulement chez les écologistes mais bien au-delà. Il y avait aussi Boris Vallaud, socialiste, qui a une expérience politique reconnue et de l'ouverture. Et puis moi.” 

Un député "recherchant le consensus"

Pour lui, sa candidature a été appuyée sur son expérience, son ancienneté, mais aussi sa capacité à trouver des terrains d’entente. “Ce qui a pu jouer, je pense, c'est la considération que me portent beaucoup de députés dans l'Assemblée. J'ai la réputation d'être un député recherchant le consensus, essayant de pacifier les relations et de rassembler, ce que j'ai pu faire sur des textes de loi tels que les retraites agricoles”, souligne André Chassaigne.  

Le NFP mise sur les travaux du député ces 20 dernières années et sur sa popularité à l’Assemblée pour obtenir les voix manquantes, pour le faire élire président dans un hémicycle divisé “Il y a vraiment un trou de souris. Je leur disais, compte-tenu de ma corpulence, je ne suis peut-être pas le mieux placé”, plaisante-t-il.  

Si je suis élu, j'essaierai de faire mon travail le plus sérieusement possible, d'être un président qui pacifie l'Assemblée, qui fait preuve de sagesse.

André Chassaigne, député (PCF-NFP)

Se glisser dans un trou de souris, pour André Chassaigne, c’est “essayer de gagner quelques dizaines de voix pour pouvoir être élu”. Voilà l'enjeu, qui ne fait pas peur à ce briscard de la gauche : “J'affronte ce scrutin et cette journée avec sérénité. Très fier bien sûr d'avoir été retenu comme étant candidat de l'ensemble des organisations Nouveau front populaire. J'irai avec de l'humilité. Si je suis élu, j'essaierais de faire mon travail le plus sérieusement possible, d'être un président qui pacifie l'Assemblée, qui fait preuve de sagesse. C'est une tâche difficile. Si je suis battu, ce qui est probable, je continuerais mon travail de député comme je le fais. Mais assez curieusement, je n'ai pas de pression. Je commence cette journée avec sérénité et avec philosophie.” Les résultats seront connus en fin d’après-midi. 

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