Le procès en appel d'un Clermontois, soupçonné d'avoir secoué son bébé, s'ouvre lundi 5 novembre 2018 à la Cour d'appel de Moulins. En première instance, à la Cour d'assises de Riom, il avait été condamné à 10 ans de réclusion criminelle, et 5 ans de suivi socio-judiciaire, en mai 2017.
Depuis lundi 5 novembre 2018 et jusqu'au mercredi 7 novembre, la Cour d'appel de Moulins accueille le procès en appel du père d'un bébé secoué. Ce Clermontois d'une trentaine d'années, avait été condamné en première instance à 10 ans de réclusion criminelle, et 5 ans de suivi socio-judiciaire. C'était en mai 2017, à la Cour d'assises de Riom.
Des séquelles irréversibles
A l'époque des faits, son bébé, alors âgé de 3 mois, avait été violemment secoué. Le petit garçon, aujourd'hui âgé de 6 ans, a conservé de lourdes séquelles, aussi bien neurologiques que psychologiques. Des lésions irréversibles qui auraient pu être moins lourdes si son père, militaire au moment des faits, avait appelé les secours ou si au moins il n'avait pas caché son geste, notamment à la mère de l'enfant, partie civile dans cette affaire.
Lors du premier procès, le mis en cause avait reconnu les faits, expliquant que ses nerfs avaient explosé, excédé par les pleurs du bébé.