Auvergne : des associations divisées sur la prise en charge des masques

Mercredi 26 août, le gouvernement a rappelé que le masque, obligatoire à partir de 11 ans, sera à la charge des familles. En Auvergne, des associations de familles sont divisées sur la question de la prise en charge de ces masques.
 

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Mercredi 26 août, au micro de France Inter, le Premier Ministre Jean Castex a une nouvelle fois refusé l'hypothèse d'une distribution gratuite de masques pour tous les élèves, estimant que cela aboutirait à "payer des masques à des familles qui n'en ont pas besoin". Alors que le masque va être obligatoire au collège et au lycée, "il n'y a pas de défaillance de l'Etat", a affirmé le chef du gouvernement, critiqué par plusieurs opposants. Il a souligné que les autorités envoyaient déjà gratuitement par la poste des masques aux familles "les plus précaires".

Une décision incomprise

Cette décision n’est pas toujours comprise par certaines familles. Hervé Raquin, président de la PEEP de Clermont-Ferrand, une association de parents d’élèves, indique : « On pense qu’il y a peut-être un problème d’équité sociale à ce sujet. On a rencontré ces jours-ci le ministre de l’Education nationale. Les masques sont fournis dans les entreprises, pour les professeurs et pour tous les autres métiers. Mais pour certaines familles qui ont dépassé le seuil de 100 euros, elles n’auront pas droit aux masques. On considère que le masque n’est pas une fourniture scolaire comme les autres mais c’est un dispositif essentiel en termes de santé publique ». Hervé Raquin ajoute : « La prise en charge du coût des masques se pose. Ca nous interpelle. Il faut que l’Etat prenne en charge cette mesure. On a peur que des familles fassent des achats de masques à coût réduit, avec une protection moindre. Il est important de se pencher sur cette question ».

La gratuité ne peut pas tout faire

Du côté de l’Union Nationale des Associations Familiales, on se veut plus modéré.  Marie-Andrée Blanc, présidente de l’Union Nationale des Associations Familiales, explique : « Le masque est obligatoire. Certains Conseils départementaux ont mis à disposition des familles des masques. On sait que l’allocation scolaire de rentrée a été majorée de 100 euros mais compte tenu du coût des masques, cela ne suffit pas. Il faut inciter les familles à prendre des masques lavables ». Marie-Andrée Blanc poursuit : « On ne peut pas tout donner. La gratuité ne peut pas tout faire. Il faut que les familles se sentent responsables. Elles doivent porter des masques lavables, pour en faire un meilleur usage. Il faut responsabiliser les parents comme les enfants, et rappeler que nous sommes tous mobilisés pour lutter contre la pandémie ». Depuis les déclarations du gouvernement, plusieurs départements, en charge des collèges, et régions, compétentes pour les lycées, ont annoncé qu’ils allaient gratuitement fournir des masques de protection aux élèves. C’est le cas notamment du Département du Puy-de-Dôme.
 
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