Trois étudiants originaires de Lyon et de Clermont-Ferrand viennent de développer une application mobile pour réviser le baccalauréat. Elle oblige les utilisateurs à répondre à des questions de culture générale pour déverrouiller leur téléphone.
« En moyenne, les propriétaires de smartphones déverrouillent leur téléphone 150 fois par jour ». C’est en partant de ce constat que Clément Rouch a développé son application. Une fois installé, le logiciel génère automatiquement des questions de culture générale à chaque fois que le propriétaire veut déverrouiller son téléphone. À quelques semaines du baccalauréat, les développeurs de la start-up parisienne ont décidé de mettre cette innovation à profit pour aider les lycéens à réviser leurs examens. « Nous proposons aux bacheliers de se réapproprier leur smartphone pour le transformer en machine à réviser » promet l’entreprise.
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— Marmelade (@Marmeladeapp) 7 mars 2018
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Que la réponse soit juste ou fausse, le téléphone se déverrouille. Il suffit de "swiper" pour répondre et ainsi mémoriser sans efforts. « On est parti du principe que tout le monde savait déverrouiller son téléphone, explique Clément Rouch, originaire de Lyon. Plus besoin de passer une heure sur un site de e-learning, là tout se fait naturellement sans changer les habitudes des utilisateurs ». Pour fixer les connaissances, l’application se base donc sur un système de répétition. Disponible depuis trois semaines sur Android, elle propose déjà plus de 4000 questions aux 1000 personnes qui l’ont téléchargée. « L’application est totalement gratuite et ne collecte aucune donnée sur les utilisateurs » assure le co-fondateur de la start-up. Donc pour financer cette version gratuite et publique, nous développons aussi une version payante destinée aux entreprises ».
En 2017, Clément et ses deux associés originaires de Lyon et Clermont-Ferrand ont proposé leurs services à GRDF. « Au-delà de la culture générale, l’idée est aussi de former les employés sans effort. Chez GRDF par exemple, l’application a permis aux salariés sur le terrain de réviser les règles de sécurité de l’entreprise ».
La petite pousse est actuellement en négociation avec plusieurs groupes du secteur de l’énergie et du bâtiment. Si les contrats s’enchaînent, les trois étudiants pourront continuer à proposer une version gratuite de leur application aux utilisateurs. Après le baccalauréat, ils aimeraient ajouter un thème « code de la route » pour aider les jeunes à passer leur permis de conduire.