L'ex-porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste est en visite sur le site Michelin de Cholet ce mercredi. Il vient y soutenir le mouvement de grève des salariés toujours mobilisés pour obtenir des compensations suffisantes après l'annonce de la fermeture du site de production de pneus.
Ce mercredi 20 novembre, le site de production de pneus pour poids lourds et camionnettes de Michelin, à Cholet, est toujours à l'arrêt.
150 à 200 salariés se relayent jour et nuit pour tenir le piquet de grève devant l'entrée de l'usine et, depuis ce lundi, plus rien ne rentre ou ne sort de ce site qui emploie 955 personnes.
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Souhaitant que leur mouvement ne soit pas "noyé" dans le reste de l'actualité, les grévistes se réjouissent de la venue de l'ex-porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste, Olivier Besancenot, qui est arrivé à la mi-journée à Cholet, à l'assemblée générale lors de laquelle, comme chaque jour, les grévistes décident de la suite du mouvement.
"Pour que nationalement ça se sache"
Prenant la parole, Olivier Besancenot a dit être venu pour "rendre service et appuyer un message unitaire pour que nationalement ça se sache". Selon lui, "ce cas de la fermeture de Michelin à Cholet est une caricature de ceux qui se gavent".
Un salarié de l'usine dit recevoir cette visite comme un soutien qu'il est toujours bon à prendre :
"Olivier Besancenot, on le connait, dit Bastien You, de la CGT. Ce n'est pas un politicien professionnel, c'est un militant, c'est un soutien qu'on peut apprécier. Notre combat, c'est le même combat que celui d'ouvriers de plein d'autres boites, Valéo, Auchan, Saunier Duval ou Vencorex. C'est un combat qui concerne plein de travailleur dans le pays."
Sept grévistes convoqués devant le tribunal d'Angers
Dans l'après-midi de ce jeudi, les grévistes présents devant le site de Cholet ont vu arriver deux huissiers de Justice qui ont transmis à sept d'entre eux des convocations devant le tribunal d'Angers.
Bastien You est l'un des sept. Il confirme cette convocation destinée à faire lever le piquet de grève devant l'entrée de l'usine.
"C'est pour nous mettre la pression, dit-il, et ensuite nous envoyer la police. Mais vendredi matin, on sera bien plus que sept au tribunal d'Angers !"
L'audience en référé est en effet prévue pour le vendredi 22 novembre à 9h.
Olivier Quentin avec Fanny Borius.
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