Plus de 150 salariés de la clinique de la Châtaigneraie à Beaumont ont cessé le travail, lundi 02 octobre pendant près d'une heure. Un débrayage, avant un éventuel mouvement de grève, à l'appel de la CGT. En ligne de mire : les conditions de rémunération et la gestion du temps de travail.
Lundi 2 octobre, pendant près d'une heure, des personnels de la Châtaigneraie se sont rassemblés devant l'entrée de la clinique à Beaumont pour exprimer leur mécontentement. Plus de 150 salariés ont cessé le travail aux alentours de 7 h 30, soit environ un tiers des effectifs de l'établissement selon la CGT. Un précédent débrayage avait eu lieu le 25 septembre.
Ce mouvement de grogne fait suite "à l'échec des négociations annuelles obligatoires de 2017", affirme la CGT dans un communiqué.
Les revendications portent sur l'obtention d'une "prime pérenne de 400 euros net par an pour compenser la perte de participation" et "une revalorisation à 350 euros brut du complément rémunération Châtaigneraie".
Ciblée aussi, la gestion du temps de travail. Les grévistes demandent "l'application du code du travail et de la convention collective sur le décompte des congés payés en jours et non en heures" et à ce que l'employeur ne puise dans les "divers compteurs de récupérations (du salarié) sans son accord".
Chaque année la clinique de Beaumont accueille en moyenne 35 000 patients. Pour la direction, la conjoncture économique reste difficile.
"Depuis 3 ans, on subit des baisses de tarifs qui nous sont imposées au niveau de chaque intervention chirurgicale, de l'ordre de 2 à 3% par an", avance notamment Bernadette Guitard, la directrice de l'établissement.
Les négociations doivent néanmoins reprendre. Les salariés décideront lundi soir en assemblée générale des suites qu'ils entendent donner au mouvement.