Cécile Bourgeon, la mère de Fiona, sera fixée le lundi 22 juin à propos du placement de son nouvel enfant, né en février. Elle doit aussi comparaître prochainement devant les assises du Rhône pour un quatrième procès.
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Cécile Bourgeon, qui doit être rejugée en fin d'année pour la mort en 2013 de sa fille Fiona, connaîtra lundi 22 juin la décision concernant le placement de son nouvel enfant, une petite fille née en février, a-t-on appris auprès de son avocat. Me Renaud Portejoie, qui n'a pas souhaité évoqué les débats après une audience à huis clos devant le juge des enfants de Perpignan, a simplement indiqué que la décision serait rendue dans une semaine. Dès la naissance de cet enfant, le procureur de Perpignan, considérant "qu'il y avait un risque pour l'enfant", avait ordonné que le bébé soit placé en attendant la décision du juge des enfants sous huitaine. En raison du confinement, l'audience du juge des enfants, qui devait se dérouler en mars, s'est finalement tenue lundi 15 juin "dans une ambiance tendue", a déclaré une source proche du dossier.
En attente d'un quatrième procès
La jeune femme aujourd'hui âgée de 32 ans, qui vit à Perpignan et s'est remariée à la faveur d'une remise en liberté avec le père de son nouvel enfant, doit comparaître prochainement devant les assises du Rhône pour un quatrième procès au côté de Berkane Makhlouf. En mai 2013, Fiona, une fillette de 5 ans est morte de maltraitances, des faits que ni l'enquête, ni trois procès successifs n'ont permis d'éclairer. Sa mère Cécile Bourgeon et son compagnon de l'époque Berkane Makhlouf avaient signalé sa disparition avant de finalement reconnaître l'avoir enterrée.
Condamnée en première instance à 5 ans de prison
En première instance, en 2016, la cour d'assises du Puy-de-Dôme avait acquitté Cécile Bourgeon pour les coups mortels, se contentant de la condamner à cinq ans d'emprisonnement pour avoir fait croire à un enlèvement. Berkane Makhlouf avait alors écopé de 20 ans de réclusion. Ce feuilleton judiciaire s'était poursuivi en février 2018 devant la cour d'assises d'appel de la Haute-Loire qui les avait tous deux condamné à 20 ans de réclusion. Mais début 2019, la Cour de cassation avait invalidé ce verdict renvoyant l'affaire devant les assises du Rhône pour un quatrième procès.