Marjorie Veyssière a décroché le bronze dimanche en finale du 400 mètres sur la piste du stadium Jean Pellez lors des championnats de France Elite qui se déroulaient à Aubière (Puy-de-Dôme). La Cantalienne rêve désormais de Jeux Olympiques.
Elle était l'une des seules chances de médaille auvergnate de ces championnat de France élite en salle et elle n'a pas failli. Marjorie Veyssière a décroché le bronze ce dimanche 19 février en finale du 400 mètres sur la piste du stadium Jean Pellez à Aubière (Puy-de-Dôme) avec une course terminée en 53"01.
De l'énergie à revendre
Licencié au Clermont athlétisme, la jeune femme est originaire d'Aurillac, dans le Cantal. C'est là qu'elle s'est découvert une passion pour la course à pied. "J'ai commencé à l'âge de 12 ans. En fait, j'avais vraiment besoin de me défouler, j'arrivais pas à tenir en place. J'ai testé le hand. Après, j'ai fait un an de danse, ça a été la cata. Après, je suis partie à l'athlé et c'était vraiment ce qui me correspondait."
La progression est rapide. "J'ai fait mes premiers championnats de France lors de ma dernière année au club d'Aurillac, et après, arrivée à Clermont, tout s'est un peu enchaîné avec mes premiers "élite", ma première médaille et ma première sélection l'année dernière."
Ce premier passage en équipe de France, elle l'a vécu au sein du relais tricolore du 4 fois 400 mètres lors des championnats du monde 2022 à Eugene, aux Etats-Unis. "C'était un rêve mais c'était difficile. Il y a eu souvent des périodes de doute où je me suis dit que l'équipe de France, c'était peut-être pas fait pour moi. Et voilà, au fil du travail, des années, j'y suis arrivée et franchement, ça reste mon plus beau souvenir !"
Dans la classe et sur la piste
En plus d'être une athlète, Marjorie Veyssière est professeure des écoles. A 26 ans, l'élève de Jean-François Pontier doit concilier son métier avec l'emploi du temps surchargé de sportive de haut niveau. "S'entraîner dix fois par semaine quand on a un emploi du temps complet, c'est pas si évident que ça." confirme l'entraîneur. "C'est un vrai challenge pour elle à chaque fois pour son organisation."
Pour ces championnat de France indoor au stadium Jean Pellez, Marjorie découvre la pression de la course à domicile. "On est portés par tous les gens." constate-t-elle à l'issue de sa série, facilement remportée. "Ca me donne vraiment de la force parce que sur un 400 mètres, il faut jamais commencer à se poser des questions, sinon c'est fini ! Il y a le lactique qui s'installe très très vite, et là, j'ai pensé à rien, j'étais vraiment portée."
Et si ses performances ne lui permettent pas d avoir des ambitions sur le plan individuel au niveau international, elle peut rêver des jeux olympiques de 2024 avec le relais français. "Les jeux, c'est dans un an. Je sais qu'il y a plein de choses qui se mettent en place positivement, donc ça reste l'objectif, même si c'est un objectif difficile. Derrière, ça pousse et devant, ça court vite !"