Clermont-Ferrand : 3 questions à Bernard Laporte, président de la Fédération Française de Rugby

Le président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte, était en visite dans le Puy-de-Dôme pour assister au match du XV de France Féminin face à l’Angleterre samedi 9 novembre au stade Marcel-Michelin de Clermont-Ferrand. Il était l’invité du journal de France 3 Auvergne.

Venu assister à la rencontre entre le XV de France Féminin et les Red Roses à Clermont-Ferrand, Bernard Laporte, président de la Fédération Française de Rugby, était également en campagne. Il se présente à sa propre succession à la tête de la FFR. Invité en plateau dans le journal du soir de France 3 Auvergne, il a notamment abordé la question du soutien envers l’équipe féminine de rugby, de plus en plus présent chez les supporters, mais aussi du geste de Sébastien Vahaamahina lors de la Coupe du Monde au Japon.

Question : Comment expliquez-vous l’engouement grandissant pour cette équipe féminine ?

Réponse : C’est vrai que depuis un certain temps de plus en plus de monde regarde le rugby féminin, si bien que demain au stade pour le match contre l’Angleterre il y aura plus de 13 000 personnes. Pour le match contre les All Black, il y en avait plus de 17 000 à Grenoble, donc elles font de l’audience. Oui, le rugby féminin ça plait, comme le sport féminin en général et ça me fait plaisir quand j’entends le coach anglais dire que nous sommes une référence en la matière. On a professionnalisé le rugby féminin, on a pris sous contrat toutes les filles sur des mi-temps car elles préfèrent être plus réactives et on a aussi professionnalisé le staff, comme celui de l’équipe de France masculine. Ça permet de travailler tous les jours au bien-être de nos joueuses.

Question : Vous avez qualifié le coup de coude de Sébastien Vahaamahina d’inexcusable, vous le pensez toujours ?

Réponse : Il sait très bien qu’il a fait une grosse bêtise, mais il faut savoir pardonner dans la vie. Oui c’est inexcusable et il le sait lui-même. C’est un élément charnière dans la défaite de la France, si Sébastien ne sort pas, on reste à quinze, et on était peut-être sur le point de marquer un essai. En le marquant, on tuait le match, mais c’est comme ça, c’est le sport de haut-niveau. Il faut que les gens soient autour de lui maintenant, ce n’est pas facile pour lui. Il doit vivre l’enfer, quand il va recommencer à jouer, on sait que ça va être difficile. Il faut l’accompagner, l’aider, lui dire qu’on est à ses côtés, même si je lui ai dit que son geste était inexcusable, bien-sûr.

Question : Vous êtes candidat à votre propre succession, êtes-vous ici pour faire campagne ?

Réponse : Partout où je me déplace, je fais des réunions, mais je l'ai fait même le lendemain de mon élection. Je suis en campagne tout le temps, et ce n’est pas être en campagne, c’est être proche des clubs pour les aider et les accompagner. C’est ça le rôle d’un président. Ce n’est pas de sortir un an avant les élections et de dire « Attention, j’arrive ! » Moi ça fait 3 ans que je suis sur le terrain et que j’y prends beaucoup de plaisir.

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