Le 15 décembre dernier, lors du match U19 entre Saint-Gaudens et Limoux, un joueur du RC Saint-Gaudens a agressé l'arbitre en lui assénant un coup de poing au visage après la victoire de son équipe (26-22). La commission de discipline a suspendu le joueur pour vingt ans. Le club avait déjà été condamné suite à des insultes racistes envers un arbitre au mois de novembre.
20 ans de suspension. C'est la sanction infligée à un joueur du RC Saint-Gaudens (Haute-Garonne) pour avoir violemment agressé arbitre. L'incident s'est produit sur du match U19 entre Saint-Gaudens et Limoux, le dimanche 15 décembre dernier.
Alors que la fin de la rencontre avait été sifflée et que la victoire avait été donnée au RC Saint-Gaudens 26 à 22, l'arbitre aurait reçu un coup de poing au visage de la part d'un joueur de cette équipe. L'agresseur se serait ensuite dirigé vers les vestiaires.
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Conformément à l’article A6.8.2 du règlement disciplinaire qui punit ce type d'acte d’une suspension de quatre mois à la radiation à vie, la commission de discipline a rendu son verdict : le joueur est suspendu pour une durée de vingt ans.
Quel que soit le match, le championnat ou la catégorie, le corps arbitral est la cible constante de multiples agressions. Des insultes aux menaces en passant par les gestes obscènes.
La délégation des arbitres françaisCommuniqué
Les agressions physiques et verbales sont de plus en plus fréquentes sur les rencontres sportives. Après cet incident, la délégation des arbitres français de rugby à XIII a exprimé leur ras-le-bol dans un communiqué.
Contacté par France 3, le club de Saint-Gaudens n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet.
Le club déjà condamné pour insultes racistes
Le RC Saint-Gaudens a été sanctionné d'une amende et d'un retrait de trois points au classement suite à des insultes racistes envers un arbitre lors du match contre Villeneuve. En novembre 2024, cette peine a été allégée en appel : les points ont été rendus, mais l'amende de 2 500 euros a été maintenue.
Le joueur à l'origine de ce dérapage raciste, Daniel Bigorre, n'avait lui pas fait appel de sa sanction. Il a été suspendu de douze matchs.