Pour l'Association de Protection Animale de Gerzat, près de Clermont-Ferrand, 2019 aura été une bonne année, avec une hausse des adoptions remarquable et, pour une fois, un chenil qui n'est pas saturé. Offrir une nouvelle vie aux chiens est dans l'air du temps.
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Au refuge de l'APA (Association de Protection Animale) de Gerzat, près de Clermont-Ferrand, on se félicite : si l'adoption d'un animal a un coût, de plus en plus de familles préfèrent chercher un animal dans un refuge plutôt que de l'acheter en animalerie. C'est le cas par exemple de Rémi Rossignol : avec sa compagne, il vient d'adopter Sisko, un Jack-Russel, pour lui offrir une nouvelle vie. Pour eux, l'adoption était une évidence : "Ça a été bien réfléchi : on savait que si jamais on devait prendre un animal, ce serait en refuge". Ils ne sont pas les seuls à ne jurer que par l'adoption : Stéphane Beraud, venu voir les animaux à l'APA en vue d'une potentielle adoption, préfère également cette option à celle de l'achat en animalerie : " Moi, j'ai eu deux chiens et au lieu d'en prendre en élevage, autant en prendre un ici et le sortir de la misère. Qu'il ait 8 ans, 4 ans, 5 ans, ça reste une bête qui a besoin d'avoir de la compassion et de la sympathie."
Évolution du rapport à l'animal
Cette année à Gerzat, 70 chiens sont dans les box, alors que la capacité maximum du chenil est de 120 places. D'ordinaire toutes sont occupées. Le nombre d'abandons n'a pas baissé ni chez les chiens ni chez les chats, c'est celui des adoptions qui évolue, tout comme les mentalités des foyers souhaitant accueillir un animal de compagnie, constate Michel-Antoine Sibiaud, président de l'Association de Protection des Animaux :
" Peut-être que les gens sont plus sensibles à la cause animale. La présence du monde animal aux côtés du monde humain est en train de se revaloriser d'une façon très conséquente. Selon moi c'est certainement en rapport avec la prise en compte de l'écologie."Des animaux toujours en attente d'une famille
Si le refuge et ses pensionnaires semblent être dans une bonne dynamique concernant l'adoption, certains animaux peinent à trouver de nouvelles familles, malgré leur caractère affectueux. C'est le cas d'Hector, griffon Korthals de 8 ans, pris en charge par le refuge depuis 2 ans :
"Il est très affectueux, assez obéissant, on peut le détacher en balade il revient très bien au rappel. Son seul défaut c'est qu'il n'aime pas les chats !" raconte Laura Rousselot, soigneuse au chenil. Bénévoles, soigneurs et responsables du refuge espèrent que le taux d'adoption va perdurer en 2020, et que tous les animaux recueillis vont pouvoir trouver un foyer.