Leader de l’extrême-gauche de Clermont-Ferrand, le docteur Alain Laffont est décédé d’un arrêt cardiaque, mercredi 13 juin, à l’âge de 70 ans. Aujourd'hui, tous ceux qui l'ont côtoyé gardent en mémoire le souvenir d'un homme de conviction.
La disparition d’Alain Laffont, le leader de l’extrême-gauche à Clermont-Ferrand, mercredi 13 juin, a suscité beaucoup d’émotion chez celles et ceux qui l’ont côtoyé pendant toutes ses années de combats politiques, près de cinquante ans. « Un homme de conviction et d’engagement », dira de lui Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand, avec qui il était souvent en désaccord.
Emotion également dans son quartier populaire des Vergnes, où exerçait, depuis 1976, ce « médecin au grand cœur », comme l’a décrit sur tweeter Alexis Corbière, le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon.
Je viens d'apprendre avec tristesse le décès de mon ami Alain Laffont de Clermont-Ferrand. Longtemps militant trotskyste, désormais figure locale de la France Insoumise, médecin au grand coeur, il était un homme formidable. Salut Alain, nous te pleurons et te remercions aussi. pic.twitter.com/Iym9dYS5be
— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) 14 juin 2018
Chacun retient l’image d’un homme engagé. En 1968, Alain Laffont qui se dit anarchiste-marxiste, car il trouve le PSU trop mou, Lutte ouvrière trop sectaire, rejoint la LCR. Ses derniers combats politiques, il les a menés sous les couleurs de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
Son dernier combat en date : l’extension du stade Gabriel-Montpied qu’il juge trop chère. Il s’était aussi opposé à l’installation de l’incinérateur de déchets ménagers de l’agglomération clermontoise.