Le Bastion social a annoncé mardi 16 octobre la fermeture de son local de Clermont-Ferrand. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le mouvement d’extrême droite justifie sa décision par « des pressions policières, administratives et juridiques » dont il se dit être victime.

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Se disant "sous pressions policières, administratives et juridiques", le Bastion social jette l'éponge à Clermont-Ferrand et ferme son local situé dans le centre historique, a annoncé le mouvement d'extrême droite mardi 16 octobre sur Facebook.
« Jeudi 20 septembre, deux militants du Bastion Social de Clermont-Ferrand, dont le responsable local étaient interpellés puis placés en détention provisoire en attendant leur procès », peut-on lire dans le communiqué du mouvement d’extrême droite. Vendredi 19 octobre, 3 militants du Bastion social soupçonnés de violences aggravées en réunion envers 4 personnes, seront, en effet jugés, à Clermont-Ferrand.
"Des arrestations qui s'inscrivent dans le cadre plus général de répression envers notre mouvement", dénoncent-ils.
Un millier de personnes avaient manifesté en juillet pour s'indigner de leur implantation dans la capitale auvergnate.Depuis, au moins trois cas d'agression avaient été reprochés à des membres du mouvement.
 

Olivier Bianchi "fier"


Dans un communiqué, le maire PS de Clermont-Ferrand s'est "réjoui" de la fermeture du local. "Je suis fier de la réaction salutaire de toutes celles et ceux qui depuis des mois ont dit non au Bastion social à Clermont-Ferrand, et fier aussi que notre ville soit la première en France à voir leur local fermé."

Il ajoute : "Je refuse absolument cette posture victimaire quand leur propre violence gratuite et brutale conduit inévitablement à des troubles graves
de l’ordre public
."
 


Le Bastion social, né à Lyon et fondé par des membres du Groupe Union Défense (GUD), syndicat étudiant d'extrême droite a essaimé depuis à Aix-en-Provence, Chambéry, Marseille, Strasbourg.
Il adhère aux thèses du "grand remplacement", qui prophétise la disparition des "peuples européens", tout en affirmant lutter contre le "capitalisme ultra-libéral".
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