En 2017, la ville de Clermont-Ferrand avait expérimenté la mise en place d'une brigade équestre au sein de la police municipale, pendant 5 mois. Mais l'expérimentation, trop onéreuse, ne sera pas reconduite en 2018, a-t-on appris dans un communiqué, lundi 30 avril. 

La ville de Clermont-Ferrand avait mis en place, en 2017, une brigade équestre au sein de la police municipale pendant 5 mois, pour tester une nouvelle forme de police de proximité.

Mais l'expérimentation ne sera pas reconduite cette année. "Les contraintes techniques pour répondre au bien-être de l'animal sont trop nombreuses et onéreuses" annonce la municipalité dans un communiqué du lundi 30 avril. 

Les chevaux ont été loués à l'école des gardes de Cuffies-Soissons pendant toute la durée de l’exercice. Trois cavalières (deux agentes de la police municipale et une ASVP recrutée pour l'expérimentation) étaient chargées, en plus des patrouilles, de l'entretien et de l'alimentation des chevaux. 

L'objectif était à la fois de permettre à la police d'assurer son rôle de proximité grâce au côté attractif du cheval, mais également de sécuriser l'espace public grâce à son aspect dissuasif. Cet objectif semble avoir été rempli, selon la municipalité, qui indique : "Les chevaux ont facilité le contact entre les policiers et les Clermontois, et ont également permis de prévenir ou de régler des problèmes d'occupation gênante ou agressive."

 

Un coût trop élevé


Les patrouilles étaient concentrées essentiellement sur le centre-ville. Pendant ces cinq mois d'expérimentation, de nombreuses difficultés ont été rencontrés, notamment les soins sanitaires des chevaux très onéreux comme l'hébergement, le suivi vétérinaire et l'alimentation.

En outre, la ville de Clermont-Ferrand ne possède pas de personnel dédié. Il faudrait donc faire appel à des palefreniers professionnels extérieurs. Mais, encore une fois, le coût est élevé puisqu'il prend en compte le transport quotidien des chevaux. "Le suivi précis des chevaux a été empêché par les problèmes de santé du directeur de l'école des gardes, ce qui a impacté notre capacité à pallier à certaines difficultés" précise encore la municipalité. 

Le coût engendré par cette expérimentation, qui ne tient pas compte du salaire des deux agents, est d'environ 30 000€.

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