Le maire de Clermont-Ferrand a annoncé mercredi que les impôts locaux (taxe d'habitation et taxes foncières) allaient augmenter de 9% en 2016. Cette hausse n'était que de 1,5% en 2015. Une décision qui passe mal auprès des élus d'opposition de la ville.
C'est avec surprise que les clermontois ont appris jeudi matin que leurs impôts locaux allaient augmenter de 9% en 2016. Une hausse de 9% qui concerne la taxe d'habitation et les taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties. Elle représentera 10 à 100 euros à payer en plus par foyer fiscal.
Le but est simple : cela permettra de dégager 8 millions 300 000 euros de recettes supplémentaires en 2016, sur un budget global de 280 millions d'euros. Un choix que le maire de Clermont-Ferrand assume.
Vous avez un autre choix qui est possible, c'est d'arrêter certains services publics. Je ne m'y résous pas. Je ne veux pas réduire l'offre en milieu scolaire. Je ne veux pas réduire les gens qui nettoient l'espace public. Je ne veux pas réduire les forces de sécurité et de tranquillité publiques qui agissent au quotidien pour améliorer la qualité de la vie des Clermontois. Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand.
Olivier Bianchi a promis que cette hausse d'impôts serait la dernière de son mandat. Mais du coté de l'opposition, qui dénonce notamment une hausse des dépenses en personnel à venir de 4 millions et demi d'euros, la pilule a du mal à passer.
C'est de la gestion à la Papa des années 80, c'est-à-dire qu'on fixe un montant de dépenses, et il faut que les recettes s'adaptent. Charge au contribuable, qui constitue la variable d'ajustement, de compléter. Jean-Pierre Brenas, conseiller municipal d'opposition.
L'augmentation des impôts locaux, prévue dans le budget 2016, sera discutée en Conseil municipal le 5 janvier prochain.