A Clermont-Ferrand, une « journée morte » est organisée ce lundi 17 février à la Carsat (Caisse régionale de retraite et de la santé au travail). Avec la création d’une Caisse de retraite universelle, prévue par la réforme des retraites, la Carsat pourrait disparaître d’ici 2 ans.
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A Clermont-Ferrand, le personnel de la Carsat (Caisse régionale de retraite et de la santé au travail) d’Auvergne organise ce lundi 17 février une « journée morte », dans le cadre d’un appel à la grève national. Cet organisme, dépendant de la Sécurité Sociale et gérant des missions liées à l’assurance vieillesse et à la prévention des risques au travail, pourrait disparaître dès 2022. Les articles 49 et 50 de la réforme des retraites voulue par le gouvernement précisent la création d’une Caisse de retraite universelle, qui signerait la fin des Carsat. « La réforme des retraites est un attaque frontale de toutes les branches de la Sécurité Sociale. Les emplois dans les Carsat sont menacés, on n’a aucune garantie au niveau du maintien de nos emplois dans le même secteur », dénonce Frédéric Brechaille, délégué de F.O.
Un "démantèlement" de la Sécurité Sociale
Les manifestants craignent également que cette suppression ne soit qu’une étape vers le
"démantèlement" complet de la Sécurité Sociale telle qu’on la connait aujourd’hui.
« Si on sort la branche vieillesse et ses 14 000 agents du système de Sécurité Sociale, alors l’ordonnance de 1945 qui fonde la Sécurité Sociale telle qu’on la connait devient caduque », alerte Xavier Nashmanowicz, délégué FO et assistant social. En Auvergne, la Carsat représente environ 530 salariés. Le texte prévoit une reprise du personnelle mais ne donne pas davantage d’informations sur les conditions de cette reprise. Il n’est pas fait mention des agents dépendants d’autres branches que la retraite et travaillant pour la Carsat.