Au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, devaient se tenir les premières épreuves de contrôle continu du baccalauréat ce samedi 18 janvier, conformément à la réfome Blanquer. C'était sans compter sur la mobilisation qui en a empêché le bon déroulement : les épreuves ont été finalement annulées.

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À Clermont-Ferrand, le lycée Blaise Pascal était, ce samedi 18 janvier, le théâtre d'une mobilisation contre la réforme du baccalauréat, mais aussi contre la réforme des retraites. Des épreuves de contrôle continu du baccalauréat, l'E3C, devaient se dérouler dans l'établissement. Aux portes du lycée, des syndicats, des parents d’élèves, quelques lycéens, au total, plus d’une centaine de personnes étaient mobilisées dès 7 heures ce matin. Ils ont appelé les professeurs et surveillants responsables des épreuves à se mettre en grève.

Le mot d'ordre : réussir à faire annuler ces épreuves. La réforme des retraites, celle du bac, pour la contestation, c’est un seul et même combat, celui mené contre les inégalités : "On sait très bien que, tant que le bac est un diplôme national, il est reconnu de manière égale, qu'il ait été passé à Clermont-Ferrand ou ailleurs et quel que soit le lycée dont vient l'élève. Avec ce système, c'est terminé", regrette Fabienne Chambon, secrétaire départementale de Sud Éducation.

Les épreuves du contrôle continu annulées

Sans opposition, le cortège a pénétré dans l’établissement, en direction des salles où devaient se tenir les épreuves d’anglais et d’espagnol. Une situation complexe pour les lycéens s'apprêtant à passer leurs examens, comme en témoigne Farouk, élève de première au lycée Blaise Pascal : "Au vu de l'état général, ça va être compliqué : s'il y a du bruit, si les élèves bloquent, si les professeurs bloquent, ça va être compliqué de passer l'épreuve".

A quelques minutes du début de l'examen, la proviseure du lycée est intervenue, demandant aux manifestants de quitter l'établissement pour des raisons de sécurité. Les contestataires n'ont finalement quitté les couloirs que quand ils ont eu la certitude de l’annulation des épreuves. À 9 heures, leur report a été décidé par la chef d’établissement. La mobilisation a remporté une première victoire.
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