Nouvelle mobilisation des policiers, en France, et notamment à Clermont-Ferrand, où un rassemblement a eu lieu mardi 13 décembre à 18 heures devant le commissariat central. Un mouvement hors cadre syndical, pour réclamer toujours plus de moyens ou plus de sévérité de la part des magistrats.
Plusieurs dizaines de policiers se sont mobilisés mardi 13 décembre à 18h devant le commissariat central de Clermont-Ferrand.
Les policiers veulent plus de moyens, plus de sévérité de la part des magistrats, mais également un assouplissement de la législation pour la légitime défense afin d’utiliser plus facilement leurs armes.
Un autre point a été abordé cette semaine par les officiers judiciaire dans le Puy-de-Dôme. Certains d’entres-eux ont demandé la suspension de leur habilitation en tant qu’OPJ (Officier de police judiciaire) car ils considèrent que lors des gardes à vue, il y a trop de travail administratif avant même de commencer l’enquête.
Ce mouvement continue de manière a-syndical, ce qui explique que les policiers interviennent à la télévision le visage masqué. Toutefois un mouvement est en court de constitution, il s’agit du Mouvement des policiers en colère. Mais pour l’instant, ils n’ont pas de délégués officiels.
Deux policiers témoignent :
- Avant de poser la première question d’enquête au suspect, je vais avoir aujourd’hui entre 8 et 12 procès verbaux à rédiger, quelques coups de fil à passer, et un parloir de 30 minutes.
- Le mouvement s’inscrit dans la durée parce que l’on ne voit rien arriver. Je pense que les hautes autorités pensent que cela va s’essouffler parce que l’on arrive dans les fêtes de fin d’année, qu’il y aura de plus en plus de monde dans les rues, que c’est la période où l’on va avoir d’autres missions à faire. Mais pour les faire, il faudrait que l’on ai des moyens, de la reconnaissance, et que ce que l’on demande soit obtenu.