L'Union Nationale Lycéenne Syndicale et Démocratique, un syndicat, a appelé aux blocages et aux occupations dans les établissements mardi 11 décembre. A Clermont-Ferrand le mouvement est peu suivi.
Alors que la France vit un mouvement de grogne populaire considérable avec la protestation menée par les gilets jaunes, un autre mouvement est apparu en parallèle: celui des lycéens. L'Union Nationale Lycéenne Syndicale et Démocratique, un syndicat, a appelé aux blocages et aux occupations dans les établissements mardi 11 décembre. Mais à Clermont-Ferrand, le mouvement n'a pas reçu les soutiens escomptés.
Une trentaine de manifestants
Ils n'étaient qu'une trentaine à se rassembler mardi matin place Delille. Les lycéens présents évoquent des pressions de la part des chefs d'établissement clermontois. Ces derniers auraient envisagé des sanctions contre les lycéens, aux dires des manifestants présents place Delille, ce qui aurait dissuadé les élèves de se joindre au mouvement. Les manifestants exigent le retrait de Parcoursup et de la réforme du baccalauréat et refusent la sélection à l'entrée des universités. Des exaspérations qui rejoignent celles des gilets jaunes et renforcées par le discours d'Emmanuel Macron du lundi 10 décembre