Quatre jours avant l'inauguration du nouveau local clermontois du Bastion Social, environ 800 manifestants ont exprimé leur désaccord et exprimé leurs craintes devant la préfecture.
Plus de 800 personnes, associations, syndicats, partis politiques et riverains ont protesté, mardi 12 juillet en fin d'après-midi contre l'ouverture d'un local du Bastion Social, qui sera inauguré samedi 14 juillet. Ce jour-là, pour écarter le risque d'une confrontation violente, la préfecture a interdit toute manifestation sur la voie publique dans ce secteur.
Parmi les manifestants, Marianne Maximi, conseillère municipale France Insoumise à Clermont exprimait ses craintes. "On ne veut pas de l'implantation du Bastion Social à Clermont. On refuse l'ouverture d'un local fasciste dans notre ville parce que ce gens représentent un danger considérable pour les habitants. Ils sont violents et ont des idées dangereuses. Ce sont des gens d'extrême droite qui agressent les militants et les minorités. Clermont est une ville, engagée, solidaire et cosmopolite, ils n'y ont pas leur place".
Le Bastion social est un mouvement d'extrême droite créé en 2017 par d'anciens membres du Groupe union défense avec le soutien de certains cadres du Front national. Il est fondé sur une stratégie d'aides sociales sélectives, réservées aux « français de souche », et est surtout remarqué pour les actions violentes de ses membres et plus importants responsables. Son centre de gravité se situe à Lyon, où il a été fondé.