Clermont-Ferrand : retraites, assurance chômage, salaires, ce que réclamaient les manifestants

Des manifestants ont défilé ce mardi 5 octobre à Clermont-Ferrand. Ils étaient environ 1 400 selon la police, 2 500 selon les syndicats. Cette manifestation avait pour objet de protester contre la réforme des retraites et de l’assurance chômage.

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A Clermont-Ferrand, une manifestation était organisée à l’initiative de plusieurs syndicats dont la CGT, FO, FSU, Sud ou encore l’UNEF, ce mardi 5 octobre. Ce défilé a eu lieu dans le cadre d'un appel à la grève national. Le cortège s’est dirigé vers la place de Jaude et comptait 1 400 personnes selon la préfecture, 2 500 selon les organisateurs. La manifestation avait pour objet de protester contre la réforme des retraites et de l’assurance chômage, mais aussi de militer en faveur d’une augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail. « Les catégories sociales les plus défavorisées payent encore la facture. Pour une journée de mobilisation et de grève de rentrée, on est plutôt contents de cette mobilisation mais elle n’est pas tout à fait à la hauteur de nos objectifs. On pense qu’il faudra être largement plus si on veut que le gouvernement recule sur ses politiques antisociales », indique le porte-parole de Solidaires Patrick Velard. 

"Ne nous laissez pas sous le seuil de pauvreté"

Un nombre important de revendications que reconnaît Fabrice Lardeau, délégué syndical Force Ouvrière : « Cette manifestation est certes un peu fourre-tout mais en même temps, en ce moment, le gouvernement veut réformer à tout-va : la réforme des retraites qu’il veut faire avant de partir sur un prochain mandat, l’assurance chômage qui a été mise en place et qui va amener une perte de rémunération a beaucoup de salariés. Il y a aussi les salaires, avec le coût de la vie qui a largement augmenté. On entend tous parler de l’électricité, du gaz, mais pas d’augmentation de salaire. » les syndicats souhaitent, selon lui, transmettre un message à l'approche des élections présidentielles : « C’est un signal à l’heure des prochaines élections mais c’est surtout un signal pour le gouvernement en place en lui disant d’arrêter de réformer à tout-va et de regarder ce dont le peuple a besoin. C’est un signal qui dit : « On va voter donc faites attention, ne nous laissez pas sous le seuil de pauvreté ». Il y a une vraie crise sociale, une vraie crise financière, mais pas pour les banques, pour les salariés ».

La question du pass sanitaire

Pour Patrick Velard, porte-parole du syndicat Solidaires, les revendications touchent aussi à la problématique du pass sanitaire : « La manifestation d’aujourd’hui porte sur les conditions sociales qui se détériorent. Je cite, en vrac, la réforme de l’assurance chômage, le projet de réforme des retraites qui n’est toujours pas abandonné, les réformes liberticides du gouvernement qui se sont accentuées avec le pass sanitaire qui est loin de régler le problème de la pandémie. » Il dénonce : « Il y a eu des cafouillages inacceptables en début de pandémie et la mise en place du pass sanitaire n’est pas la bonne solution pour lutter contre cette pandémie et ne fait que cliver, au sein de la population. On est pour le vaccin mais pas pour des mesures coercitives pour l’imposer. » Selon certains syndicats, d'autres mouvements de grève et d'autres appels à manifester pourraient suivre. 

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