En raison du contexte sanitaire lié au COVID 19, les pharmacies sont prises d'assaut et les vaccins contre la grippe partent très vite. A Clermont-Ferrand, beaucoup d’officines sont en rupture de stock. Il faudra attendre le mois de novembre pour les nouvelles livraisons.
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Dans certaines pharmacies de Clermont-Ferrand, c'est la rupture de stock de vaccins contre la grippe. C’est le cas pour Philippe Coulon, responsable d'une pharmacie clermontoise, qui avait pourtant prévu large en commandant 600 vaccins. Ils sont partis en moins de 15 jours. « Il faudra attendre un petit peu. Dans une dizaine de jours, je devrais avoir une nouvelle livraison », explique-t-il aux clients venus chercher le vaccin. « On entendait dire partout que c’était la rupture, donc je ne suis qu’un peu étonnée. Ca va revenir ! », tempère Alice Pellegrini, une cliente repartie bredouille.
"C’est la frénésie totale. Ce sont des demandes incessantes"
Dans cette officine, personne ne s'attendait à une telle ruée sur les vaccins. La raison avancée : la crise sanitaire et le climat d'anxiété qu'elle génère. Un constat national puisque en France 5,3 millions de personnes ont été vaccinées en une semaine, un chiffre bien supérieur à celui de l’an dernier. Selon la
Fédération des pharmaciens d’officine, en France de très nombreuses pharmacies ont déjà signalé être en rupture de stock. «
Aujourd’hui, c’est la frénésie totale. Ce sont des demandes incessantes, à la fois de gens qui sont détenteurs d’un bon de prise en charge et d’autres personnes qui veulent spontanément se faire vacciner. Le téléphone n’arrête pas de sonner. On retourne un peu dans la même ambiance de folie qu’avec le gel hydroalcoolique ou les masques », regrette Philippe Coulon.
Une nouvelle livraison en novembre
A Clermont-Ferrand, la situation est similaire à plusieurs endroits. La pharmacie de Marie-Pierre Laporte a fait face à de nombreuses demandes. Le stock continue de fondre. Impensable pour Anne-Marie Del Rey, cliente de la pharmacie, de ne pas se faire vacciner cette année.
« On entend que les médecins sont surchargés, on ne va pas en plus leur amener des grippes. » Marie-Pierre Laporte avait pourtant, elle aussi, commandé 600 vaccins :
« On doit vacciner en priorité les personnes à risque, et les autres doivent venir plus tard, donc on va recevoir une deuxième livraison d’ici début novembre. » Une nouvelle livraison très attendue par les responsables des pharmacies, mais si l'affluence perdure, tous redoutent cette fois-ci une pénurie définitive. Un stock Etat de 1 à 2 millions de doses supplémentaires va être constitué et devrait être distribué en priorité aux officines, via les grossistes-répartiteurs.