Le blocage du dépôt de carburants de la marque Total situé à Cournon-d'Auvergne a été reconduit pour 24 heures jeudi soir lors d'une AG. Au cours de la nuit précédente, 150 personnes s'étaient relayées sur place selon la CGT. Le syndicat veut encore renforcer le mouvement.
Cela fait maintenant 48 heures que le dépôt de carburants de la marque Total, situé à Cournon d'Auvergne, est bloqué par des syndicalistes et des militants de Nuit Debout. Et ce n'est pas fini. Jeudi soir, à 18h, lors de leur Assemblée générale, les militants ont voté et décidé de reconduire le mouvement pour 24 heures supplémentaires.
Stéphane Chaussidon le concède, l'opération a été menée un peu "à l'arrache" mardi soir, mais elle serait, deux jours plus tard, sur la voie du renforcement. Voilà bientôt 48 heures que le dépôt de carburants de la marque Total est bloqué par des militants de la CGT, rejoints depuis par des membres de Nuit Debout. "On compte sur la manifestation de jeudi pour essayer de récupérer des camarades", explique le représentant syndical, espèrant ainsi avoir les moyens humains de durcir le mouvement.
On n'a jamais eu autant de régression sociale sous un gouvernement dit de gauche.
"On ne lâchera rien", explique Stéphane Chaussidon, "on veut le retrait de la loi Travail et qu'on arrête la régression sociale". Le représentant de la CGT dénonce l'écart "entre le discours du Bourget et ce qui ce passe aujourd'hui". "On n'a jamais eu autant de régression sociale sous un gouvernement dit de gauche", poursuit-il.
#Loitravail les militants #CGT ont voté la poursuite du blocus du dépôt Total de Cournon. https://t.co/YggX5igaPD pic.twitter.com/l80bogBKVo
— valentine letesse (@valentineletess) May 18, 2016
Depuis deux jours, un cinquantaine de personnes se relaient le jour devant l'entrée du dépôt de carburants, elles peuvent être jusqu'à 150 la nuit. Les leaders de ce blocus espèrent voir grossir la troupe. "Si on arrive à avoir 200 à 300 personnes, on pourra envisager d'autres actions de blocage autour de Clermont-Ferrand", explique Stéphane Chaussidon.
Une assemblée générale est prévue jeudi à 18 heures sur le site afin de déterminer la suite du mouvement.