Crash du vol Air France 447 Rio-Paris : dix ans après, des familles du Puy-de-Dôme attendent un procès

Dix ans après le crash du vol Air France AF447 entre Rio et Paris, les familles attendent toujours de savoir si un procès va se tenir. A Chamalières (Puy-de-Dôme), Philippe Couderc espère qu'il aura lieu pour pouvoir faire le deuil de deux de ses proches, disparus dans l'accident. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dix ans après le crash du vol Air France Rio-Paris, Philippe Couderc a encore du mal à évoquer la disparition de sa cousine Carole et de son compagnon, deux des 228 victimes de l'accident survenu le 1er juin 2009.

Depuis ce jour, dans son domicile de Chamalières (Puy-de-Dôme), Philippe Couderc suit le lent déroulement des recherches et de l'enquête. Il a d'abord fallu deux ans avant de retrouver l'épave de l'avion et les boîtes noires de l'appareil. En 2011, Airbus et Air France ont été mis en examen pour homicide involontaire. Puis une longue bataille d'experts s'est engagée. Les mois d'enquêtes et de contre-enquêtes ont d'abord conclu à une défaillance technique : ce serait le givrage des sondes Pitot qui aurait provoqué la perte momentanée des indications de vitesse. Mais une autre expertise met en cause les actions inadaptées des pilotes. Leurs décisions auraient entraîné le décrochage de l'avion jusqu'au crash. 

Le deuil ne pourra se faire qu'avec ce procès

Dix ans plus tard, les interrogations sont encore nombreuses et le procès n'a toujours pas eu lieu. Entre temps, Philippe Couderc a renoncé à des poursuites. Trop dur, trop long, trop contraignant. Il espère pourtant qu'un procès se tiendra. "Ce qui est important pour nous, c'est de pouvoir faire le deuil, et le deuil ne pourra se faire qu'avec ce procès. Il faut absolument qu'Airbus et Air France puissent assumer leurs responsabilités car elles en ont eu, forcément. Un pilote ne peut pas conduire une voiture s'il n'a pas un tableau de bord qui lui donne les bonnes indications."

La décision finale sur la tenue d'un procès devrait intervenir pendant le mois de juin. 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information