Connaissez-vous le concours Mon jardin à Clermont-Ferrand ? Cette nouvelle compétition a remplacé le concours des Jardins fleuris. Des jardins ont été primés pour leur responsabilité environnementale, leur biodiversité, mais aussi leur engagement.
Un petit havre de paix est niché à l'est de Clermont-Ferrand : un potager, le trésor du couple Michy, couple qui fait partie des candidats au concours « Mon Jardin » de Clermont-Ferrand. « Cette année, on a effectivement pu manger des fraises et faire de la confiture ! » explique Camille Michy, retraitée. Il a été primé dans la catégorie des potagers résilients par le concours Mon Jardin. Ici, pas de pesticides et une gestion de l’eau régulée, comme le montre Camille : « Au coin de la maison vous avez une cuve qui récupère l’eau du puits. » Ce concours est une chance pour les époux de rencontrer d’autres passionnées. « On aimerait bien savoir si, dans le quartier, des jardiniers seraient contents de nous rencontrer et de partager avec nous », évoque la retraitée.
Créer des liens
Le partage, c'est l'esprit du jardin de Paul. Un potager collectif en pleine ville. Ici, une dizaine de familles travaillent la terre en collectivité. « Ça rapporte la connexion avec les personnes. Moi, avant ce jardin, je connaissais peu mes voisins. Aujourd’hui, ça a créé beaucoup de liens », affirme Consuela Peraudeau, membre de l'association du jardin de Paul. Depuis quatre ans, l'association innove pour développer son activité.
Une initiative qui a plu à la mairie, organisatrice du concours. « On a vu fleurir au fil des ans des réseaux de jardins partagés, des individus avec des pratiques très intéressantes de jardinage et environnementales. On a décidé de transformer le concours des maisons fleuries pour aller sur de nouvelles catégories », indique Thomas Weibel, adjoint à la ville de Clermont-Ferrand en charge de la nature en ville.
Réaliser son rêve
Parmi ces nouveautés, la catégorie des refuges de biodiversité. Martine a fait de son jardin, un paradis pour les animaux. « J’ai deux hôtels à insectes, plus loin j’ai ma mangeoire à écureuil, là j'ai les mangeoires à oiseaux ». Son jardin, c'est le travail d'une vie. Acquis dans les années 80, elle rêvait d'y créer son univers. « Ce jardin, c'est un rêve de petite fille. Quand j’étais petite je passais dans une rue où il y avait un jardin que je trouvais magnifique. Je me suis dit « Si un jour j’ai un jardin, il sera comme ça » ». Une seconde édition du concours est prévue l'an prochain. L'occasion de découvrir de nouveaux paradis secrets.