En 2020, les électeurs seront à nouveau appelés aux urnes pour les municipales. A Clermont-Ferrand, où le maire socialiste Olivier Bianchi, a d’ores et déjà annoncé qu’il briguera un nouveau mandat, la République en Marche prépare la bataille des élections.
Les prochaines élections municipales auront lieu en 2020 mais les acteurs politiques se mettent déjà en ordre de marche. C'est le cas des macronistes qui visent la mairie de Clermont-Ferrand. Les marcheurs ont lancé une série de réunions ouvertes à tous pour construire un programme qui s'écrit, en petits groupes, sur des post-it.
Un mur de post-it et de gommettes : ce jour-là, dans une salle du centre-ville de Clermont-Ferrand, un groupe d'adhérents et de sympathisants d'En Marche se retrouve pour 3 heures de brainstorming, prémices d'un programme municipal.
Innovation, co-construction, participation: c'est la marque de fabrique officielle de La République En Marche. Une méthode gagnante à la présidentielle et aux législatives. Mais sera-t-elle suffisante pour la conquête de la métropole clermontoise ?
« La valeur ajoutée d’En Marche, pour un projet comme celui-ci, c’est d’abord le fait que nous avons plus de 120 personnes qui expriment des idées. Aujourd’hui, on a 1 200 idées. J’espère que tous les partis politiques de la Métropole pourront avoir autant d’idées pour construire de vrais programmes pour les Clermontois et les Clermontoises », explique Olivier Morel, Animateur Clermont Métropole 2020
1 200 idées et thèmes parmi eux les transports en commun, la fiscalité, l'éducation ou la sécurité reviennent souvent au sein des onze groupes qui cogitent.
« J'y crois beaucoup parce que je pense que l’intelligence collective est la seule manière de faire en sorte que les gens s’engagent dans des démarches participatives et qu’ils prennent leur place de citoyen dans un projet politique qui leur appartient », insiste Emmanuelle Perrone, Animatrice du Comité Chamalières.
Après les séances post-it, une synthèse sera réalisée à l'automne. Les marcheurs feront du porte à porte et lanceront une consultation sur le tram et le bus. Au final, les Clermontoises et les Clermontois diront si cette méthode appartient à l'ancien ou au nouveau monde voulu par Emmanuel Macron.
