Le festival Trans urbaines lève le voile sur le hip hop clermontois

Le battle de hip hop est l'un des grands événements des Trans urbaines à la Coopérative de mai.
C'est l'un des points forts des Trans'urbaines (du 21 au 29 octobre) de Clermont-Ferrand. A la coopérative de mai cet après-midi c'était jour de battle. Ces défis que se lancent les danseurs de hip-hop et de street dance. Parmi les forces en présence, Supreme Legacy, originaires de Clermont-Ferrand. ©France 3 Auvergne

C'est l'un des points forts des Trans'urbaines (du 21 au 29 octobre) de Clermont-Ferrand: le battle de hip hip, qui se tenait le 23 ocotbre à la coopérative de mai. Parmi les forces en présence, Supreme Legacy, originaires de Clermont-Ferrand.

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À la coopérative de mai, Supreme Legacy est à l'échauffement, entre deux tours de qualification. On est en plein battle de hip hop, ces défis que se lancent tour à tour les danseurs de hip-hop et de street dance. Au milieu des jeunes du groupe, un garçon au style délié. Originaire d'Aurillac et expatrié en région parisienne, Link est revenu spécialement pour l'évènement, organisé dans le cadre du festival des Trans urbaines.
 
« C'est plutôt un mélange de danse contemporaine et de hip hop, explique Link, à propos de son style de danse. Je l’ai amené à quelque chose d’agréable pour mon corps parce que je ne veux pas me blesser en dansant. »
 
Il ajoute : « Parce que la danse c’est du kif, du plaisir, et ça se témoigne. Et ce que je veux c’est rester au maximum là-dedans. Du coup, je prends mon temps, j’ondule et je reste dans un truc agréable tout simplement. »
 

Une école pour transmettre le plaisir de danser

Le collectif, fondé en 2013 à Clermont-Ferrand, vole un peu partout en France. Composé d'un noyau dur d'une douzaine de danseurs, Supreme Legacy vient de créer son école.
 
« L’école Supreme Legacy a été créée en 2016, raconte Yannick G-Funk, président du collectif Supreme Legacy. Beaucoup de jeunes, nous voyant dans ces événements-là, cherchaient à connaître les profs qui pourraient leur enseigner cette danse. On a décidé, avec tous les membres du groupe, de créer notre école, de façon à pouvoir former ces jeunes pour pouvoir faire cette danse, qui est le hip hop break dance. »
 
En attendant la relève, cinq d'entre eux sont attendus sur la scène pour le battle. Ils ont dix minutes pour battre les Stay Fly, un autre collectif. « La victoire c’est juste un truc qui va me donner une sensation d’existence. Mais c’est pas l’essence du truc. Quand je danse avec eux et quand on kiffe, c’est pas palpable, tu peux pas l’acheter. »
 
Pour ceux qui les ont ratés en battle, une dernière chance s'offre à vous mercredi: ils seront en spectacle à la maison de la culture. Ce sera la soirée hip hop made in Clermont.
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