Entamé le 3 avril, le mouvement de grève à la SNCF s’installe dans le temps. Moins de trains, moins de voyageurs. A Clermont-Ferrand, les commerces proches de la gare enregistrent une baisse d’activité.
Lundi 7 mai, veille de deux nouvelles journées de grève à la SNCF, pas question de rater les passagers du train en provenance de Paris. Devant la gare, les taxis clermontois ressentent déjà les effets de ce mouvement social.
« Il y a une baisse de travail. Il y a peu de trains qui arrivent sur Clermont-Ferrand. En plus, il y a le conflit chez Air-France. On a un préjudice financier », déplore Marie-Laure Gory, conductrice de taxi à Clermont-Ferrand.
Moins de trains en circulation, et moins de monde dans les trains même quand ils circulent, autour de la gare, de nombreux commerçants ne cachent pas leur agacement. Des professionnels excédés, parfois, par ce mouvement social qui dépeuple encore un peu plus le quartier et pèse sur leur activité.
Ces 36 journées de grève annoncées et réparties sur trois mois ont entraîné une très nette baisse des réservations dans les hôtels.
« Les gens ont tellement d’informations par rapport à la grève qu’ils ne prennent pas de réservation. Il n’y a pas forcement d’annulations mais il n’y a pas de réservations en plus parce que les gens ont peur des grèves. Cela impacte forcément le chiffre d’affaires », reconnaît Sylvette Barthélémy, hôtelière dans le quartier de la gare.
Ce sont deux nouvelles journées très calmes qui s'annoncent à l'hôtel... dès lundi soir. La circulation des trains, et notamment des TER, sera à nouveau perturbée dans la région Auvergne-Rhône Alpes.