S'il comprend la colère des gilets jaunes, Guy Lavocat, réfèrent de la République en Marche pour le Puy-de-Dôme leur demande du temps. Il l'assure, des réformes sont bien prévues pour améliorer le pouvoir d'achat des Français.
Samedi 17 novembre, les gilets jaunes, ces citoyens en colère contre le gouvernement notamment en raison de l'augmentation des taxes sur le carburant, réussissaient à s'organiser pour manifester un peu partout en France grâce aux réseaux sociaux.
Un mouvement inédit, que le gouvernement a pris au sérieux, comme le réfèrent de la République en Marche pour le Puy-de-Dôme, Guy Lavocat, invité de notre journal samedi 18 novembre. "Je respecte ce mouvement qui est un mouvement citoyen, comme l’a été il y a deux ans la création de la République en Marche. Je comprends la colère et l’impatience surtout de nos concitoyens, par rapport au sentiment qu’ils ont d’être taxés, peut-être trop, notamment sur les carburants".
S'il comprend cette colère, Guy Lavocat se veut rassurant, considérant que le gouvernement travaille déjà en faveur du pouvoir d'achat. "Depuis 18 mois, le gouvernement a lancé une vaste opération politique sur des réformes de structure. Dès ce mois d’octobre, un tiers de la taxe d’habitation sera supprimée pour 80 % des contribuables du Puy-de-Dôme et le chèque énergie, de l’ordre de 150 euros, est déjà distribué à plus de 34.000 foyers et il sera de 200 euros en 2019. Donc les choses sont très concrètes".
Selon le gouvernement, l'augmentation des taxes sur le carburant, à l'origine du mouvement les gilets jaunes, serait destinée à financer la transition écologique. Une transition qui elle aussi va prendre du temps. Parmi les mesures attendues, l'interdiction des véhicules diesel. "Lorsque Nicolas Hulot était ministre de la transition écologique, il avait annoncé cette interdiction à l’horizon 2040... mais bien évidemment cela ne va pas se faire en un jour, il va falloir accompagner les constructeurs dans cette démarche".